Auguste Rondel se passionne pour toutes les formes de spectacle et de supports. Il s’intéresse aux arts considérés comme mineurs en particulier les arts forains. Le cinéma des origines trouve sa place ici, au milieu d’autres formes artistiques.
Marcel L’Herbier à la caméra, lors du tournage d’un film
En effet, le cinéma du temps du muet s’inscrit dans le spectacle vivant. Chaque séance est un spectacle unique composé par l’exploitant. Le développement du parlant à la fin des années 1920 marque une rupture, le spectacle devenant reproductible à travers le monde.
Il se fixe comme objectif d’observer les formes émergentes mêlant spectacle et technique et crée durant l’entre-deux guerre une section cinématographique au sein de sa bibliothèque. Il forge des recueils de critiques de films, collecte des ciné-romans, scénarios, journaux cinématographiques. Ce socle des collections cinématographiques est inventorié sous la cote RK. Les collections se sont enrichies avec l’arrivée des fonds d’archives de René clair, Abel Gance, Jean Grémillon, Marcel L’Herbier, Léon Moussinac, Marc Allégret, Lux, Gaumont, Pathé… Aujourd’hui, le département des Arts du spectacle se limite à la période d’avant 1945.