À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
La BnF consacre cette manifestation à Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, duo artistique qui depuis les années 70 développe un travail transgressif, transculturel et trans-genres. Cet événement rend visible pour la première fois le fonds d’archives Klonaris/Thomadaki constitué par la BnF en collaboration avec les artistes.
Apparues sur la scène artistique post-68, les deux artistes ont croisé en pionnières les arts plastiques, le cinéma et l’art numérique, à une époque où les cloisonnements étaient bien plus tenaces qu’aujourd’hui. D’une pratique théâtrale très expérimentale à Athènes, elles sont passées au milieu des années 1970, à Paris, au cinéma qu’elles ont appelé « corporel ». Nourries de pensée critique (psychanalyse, philosophie, sociologie, pensée féministe…), elles ont porté la revendication d’une « féminité radicale » et questionné la frontière entre les sexes. Dès les années 80 et avant l’éclosion du mouvement « queer », leur œuvre multiforme se penche sur le genre et l’intersexualité. Les motifs-clés de leurs grands cycles sont l’hermaphrodite, l’ange, le féminin comme « inquiétante étrangeté », le « monstre ».
Théoriciennes défendant l’insoumission des images et des corps, les deux créatrices ont publié sur le plan international des ouvrages et des dizaines d’articles, entretiens et manifestes qui font désormais partie du Fonds Klonaris/Thomadaki de la BnF. Elles ont également conçu et réalisé sur France Culture plusieurs « Ateliers de création radiophonique », sauvegardés par l’INA.
Dès le début des années 2000, les Archives françaises du film (CNC) ont distingué l’œuvre cinémato-graphique expérimentale de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki en procédant à la restauration en film 35 mm de trois de leurs films initialement réalisés sur pellicule Super 8. Progressivement, le fonds Klonaris/Thomadaki de la BnF vise à documenter quatre décennies de travail des deux artistes, représenté dans de hauts lieux de l’art et du cinéma (Centre Pompidou, Musée d’art moderne, Cinémathèque française, Paris ; MoMA, New York…).
La BnF consacre cette manifestation à Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, duo artistique qui depuis les années 70 développe un travail transgressif, transculturel et trans-genres. Cet événement rend visible pour la première fois le fonds d’archives Klonaris/Thomadaki constitué par la BnF en collaboration avec les artistes.
Apparues sur la scène artistique post-68, les deux artistes ont croisé en pionnières les arts plastiques, le cinéma et l’art numérique, à une époque où les cloisonnements étaient bien plus tenaces qu’aujourd’hui. D’une pratique théâtrale très expérimentale à Athènes, elles sont passées au milieu des années 1970, à Paris, au cinéma qu’elles ont appelé « corporel ». Nourries de pensée critique (psychanalyse, philosophie, sociologie, pensée féministe…), elles ont porté la revendication d’une « féminité radicale » et questionné la frontière entre les sexes. Dès les années 80 et avant l’éclosion du mouvement « queer », leur œuvre multiforme se penche sur le genre et l’intersexualité. Les motifs-clés de leurs grands cycles sont l’hermaphrodite, l’ange, le féminin comme « inquiétante étrangeté », le « monstre ».
Théoriciennes défendant l’insoumission des images et des corps, les deux créatrices ont publié sur le plan international des ouvrages et des dizaines d’articles, entretiens et manifestes qui font désormais partie du Fonds Klonaris/Thomadaki de la BnF. Elles ont également conçu et réalisé sur France Culture plusieurs « Ateliers de création radiophonique », sauvegardés par l’INA.
Dès le début des années 2000, les Archives françaises du film (CNC) ont distingué l’œuvre cinémato-graphique expérimentale de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki en procédant à la restauration en film 35 mm de trois de leurs films initialement réalisés sur pellicule Super 8. Progressivement, le fonds Klonaris/Thomadaki de la BnF vise à documenter quatre décennies de travail des deux artistes, représenté dans de hauts lieux de l’art et du cinéma (Centre Pompidou, Musée d’art moderne, Cinémathèque française, Paris ; MoMA, New York…).