Liens affectifs, liens littéraires : les affinités que nous révèle la correspondance de Nathalie Sarraute avec d’autres « Nouveaux Romanciers »
17 oct. 2019 Durée : 35 min
Vingt ans après la disparition de l’auteure, une nouvelle génération de chercheurs tente d’ouvrir des perspectives inédites sur son œuvre, en s’attachant à la replacer dans son contexte historique, social et littéraire et à se confronter aux interdits dressés par l’écrivaine elle-même.
Romancière, auteure dramatique et essayiste, Nathalie Sarraute a laissé une vision des mots et du monde portée par une écriture en évolution permanente. Influencée par les recherches formelles de Marcel Proust, James Joyce ou Virginia Woolf, elle avait très tôt perçu les normes narratives traditionnelles comme autant de poids morts empêchant le créateur de poursuivre « la recherche d’une matière inconnue ». Elle a bâti sur ces fondements une œuvre d’une rare exigence formelle et d’une originalité remarquable, qui témoigne encore aujourd’hui de l’acuité avec laquelle elle avait entrepris de déchiffrer les automatismes de la pensée humaine.
Colloque international dirigé par Johan Faerber, Ann Jefferson, Rainier Rocchi et Olivier Wagner. En partenariat avec l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle et l’Institut d’Études Avancées de Paris
Carrie Landfried
Franklin & Marshall College, Pennsylvanie
Explorer cette thématique : Nathalie Sarraute : vingt ans après
Vingt ans après la disparition de l’auteure, une nouvelle génération de chercheurs tente d’ouvrir des perspectives inédites sur son œuvre, en s’attachant à la replacer dans son contexte historique, social et littéraire et à se confronter aux interdits dressés par l’écrivaine elle-même.
Romancière, auteure dramatique et essayiste, Nathalie Sarraute a laissé une vision des mots et du monde portée par une écriture en évolution permanente. Influencée par les recherches formelles de Marcel Proust, James Joyce ou Virginia Woolf, elle avait très tôt perçu les normes narratives traditionnelles comme autant de poids morts empêchant le créateur de poursuivre « la recherche d’une matière inconnue ». Elle a bâti sur ces fondements une œuvre d’une rare exigence formelle et d’une originalité remarquable, qui témoigne encore aujourd’hui de l’acuité avec laquelle elle avait entrepris de déchiffrer les automatismes de la pensée humaine.
Colloque international dirigé par Johan Faerber, Ann Jefferson, Rainier Rocchi et Olivier Wagner. En partenariat avec l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle et l’Institut d’Études Avancées de Paris