Conservateurs, historiens de l’art, spécialistes et restaurateurs partagent leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, exceptionnellement sortis des magasins de la BnF, de l’INHA et de l’École nationale des chartes pour l’occasion.
Avec Valère Etienne, conservateur, département de la Musique de la BnF, Christophe Coin, violoncelliste, gambiste, chef d’orchestre, et Yoko Kaneko, pianiste.
Franz Schubert (1797-1828) écrit en 1824, sur commande, une sonate destinée à un curieux instrument à cordes tout récemment mis au point par le luthier viennois Johann Staufer : l’arpeggione, sorte d’hybride entre la guitare et le violoncelle, appelé d’ailleurs parfois « guitare-violoncelle » ou « guitare à archet ». Créée dans la foulée par son commanditaire Vincenz Schuster, avec Schubert au piano, cette oeuvre de circonstance a conservé une notoriété, alors même que l’instrument auquel elle s’adressait est, quant à lui, très vite tombé dans l’oubli. Les éditions successives de la sonate jusqu’à aujourd’hui nous l’ont présentée dans des transcriptions diverses (pour violon, violoncelle, alto, ou pour instruments à vent), mais le manuscrit original de Schubert, conservé au département de la Musique de la BnF, incite à redécouvrir l’oeuvre dans sa conception initiale.
Informations pratiques
Tarif et conditions d’accès
Entrée libre et gratuite
Date et Horaires
Mardi 16 avril 2019
de 18h15 à 19h30
Image : Sonate pour arpeggione et piano de Franz Schubert (1824)