Description des manuscrits et fonds d'archives modernes et contemporains en bibliothèque (DeMArch)
Contenu
DeMArch est organisée en différents chapitres regroupant les éléments de description. Un premier chapitre introductif pose les principes généraux. Les chapitres 2 à 10 détaillent les 33 éléments de description.
Pour chaque élément, le document précise sa définition et ses domaines d’application, les éléments en relation (éléments complémentaires, voisins, à distinguer) les sources préférentielles d’information à utiliser pour renseigner l’élément, ainsi que ses règles d’utilisation accompagnées d’exemples proposés par le groupe de travail et s’appliquant à des fonds présents dans des bibliothèques et services d’archives français.
Le texte de la recommandation est complété par des annexes qui comprennent : un glossaire, une table de correspondance entre les éléments de la recommandation et les éléments EAD, une bibliographie et des exemples complets utilisant différents formats. Un avant-propos précise les règles relatives à l’utilisation de la recommandation.
Mode d’élaboration
DeMArch a été élaboré par un groupe de travail réuni sous l’égide de l’AFNOR (Commission de normalisation Modélisation, production et accès aux documents) à l’initiative de la Direction du livre et de la lecture qui en a assuré la présidence. Il comprenait des représentant·e·s :
- des services de la Bibliothèque nationale de France (bibliothèque de l’Arsenal, départements des Manuscrits, des Arts du spectacles, et des Métadonnées)
- de bibliothèques universitaires et de grands établissements membres du réseau Calames
- de bibliothèques municipales et du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris
- de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC)
- du Service interministériel des archives de France et du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Le groupe de travail s’est inspiré initialement de la norme Describing Archives : a content standard (DACS) publié en 2004 par The Society of American Archivists, elle-même fondée sur la Norme générale et internationale de description archivistique ISAD(G), qu’il a traduite et adaptée aux usages des établissements français. Il s’est également référé ponctuellement à d’autres normes existantes pour la description des ressources archivistiques à l’étranger et, le cas échéant, aux normes existantes pour des types de documents précis (archives de films par ex.).