Lecteur des philosophes des Lumières mais demeuré profondément catholique, Henri Grégoire a commencé à s’intéresser à la libération des « gens de couleur » en 1789. Membre de la Société des Amis des Noirs, il n’a eu de cesse d’obtenir l’abolition de l’esclavage, édictée en 1794, dont il est l’un des principaux artisans. Après le rétablissement de l’esclavage par Bonaparte en 1802, Grégoire reprend le combat, qu’il mènera jusqu’à sa mort en 1831.
Dès 1789, l’Abbé Grégoire adresse à l’Assemblée nationale un Mémoire en faveur des gens de couleur ou sang-mêlés de St. Domingue, & des autres isles françoises d’Amérique.
En 1808, il publie l’un de ses textes les plus importants, De la littérature des nègres, manifeste contre le rétablissement de l’esclavage et de la traite négrière.
D’autres écrits suivront :
Après un voyage dans les Caraïbes au cours duquel il découvre l’horreur des pratiques esclavagistes, Victor Schoelcher s’engage dans le combat abolitionniste. Il consacre sa vie à la lutte contre l’esclavage et à la réforme de l’Empire colonial. Nommé sous-secrétaire d’État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l’esclavage en France.
Dès 1842, au retour de son voyage dans les Caraïbes, Victor Schoelcher publie un premier ouvrage déterminant : Des colonies françaises. Abolition immédiate de l’esclavage.
Le procès de Marie-Galante par Victor Schoelcher (1851). À la suite d’affrontements entre travailleurs et propriétaires en Guadeloupe et à Marie-Galante, soixante-douze prévenus, présumés meneurs ou agitateurs, tous noirs ou mulâtres, comparaissent devant la Cour d’assises de Pointe-à-Pitre. Victor Schoelcher démontre, en interrogeant les faits, les fausses accusations, l’extrême injustice, la violence de la répression, la mauvaise foi du ministère public.
Retronews, le site de presse de la BnF, propose des extraits de presse autour de l’esclavage et de son abolition.
