« J’écris pour déranger »
Pour Emmanuelle Bayamack-Tam, la fonction de la littérature est de déstabiliser. Sa langue volontairement violente et organique s’ajoute à ses sujets souvent provocants. « J’écris pour déranger. À commencer par moi-même. […] La littérature qui m’intéresse est celle qui fait bouger les lignes, qui déstabilise. Je n’attends pas qu’un livre me conforte dans mes idées reçues, ni qu’il me procure une sérénité factice. Quand j’écris, dès que je sens que le lecteur s’est tranquillement installé dans l’histoire, je le malmène. Je débusque toute position confortable, et je la détruis. »
déclare-t-elle ainsi en 2018.