Espace presse

Ce 21 septembre 2021 est lancée la Bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP), bibliothèque numérique administrée par l’Insee, qui vient rejoindre la communauté « Gallica marque blanche », dispositif proposé par la Bibliothèque nationale de France. Ce dispositif de coopération numérique permet de partager les savoir-faire et l’expertise technique de la BnF avec ses partenaires, afin de mieux valoriser leurs collections en ligne.

À l’occasion du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, la BnF présente « Europe(s) » au musée Pierre-Noël, une exposition qui rassemble quelque 30 pièces d’exception issues de ses collections - cartes, photographies, descriptions géographiques, essais politiques - pour comprendre comment le continent européen s’est construit et pensé du XVIe au début du XXe siècle.

Auto-analyse, auto-sociobiographie, autoportrait d’un milieu ou d’un genre : la BnF met à l’honneur la tradition vivace de l’autobiographie, en interrogeant ses liens avec la sociologie. Écrivains et chercheurs qui se prêtent à l’exercice font en effet l’épreuve des limites de leurs territoires respectifs tout en explorant les richesses du genre, à l’instar de l’écrivaine Annie Ernaux, du sociologue Didier Eribon ou du documentariste Régis Sauder, parmi les invités de cette journée consacrée à l’écriture de soi.

Alors que s’ouvre, le 8 septembre, le procès des attentats du 13 novembre 2015, la BnF fait entrer dans ses collections les archives audiovisuelles de l’historien et réalisateur Christian Delage, grâce à un don consenti par l’actuel directeur de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). Dans cet ensemble se trouvent les témoignages recueillis par l’équipe de l’historien à travers le projet « Attentats du 13 novembre 2015, des vies plus jamais ordinaires », auprès des victimes, familles, témoins, médecin, pompier, urgentistes…

La BnF accueille l’artiste italien Giuseppe Penone, figure incontournable de l’art contemporain, pour sa première grande exposition à Paris depuis 2013. Penone, dont le travail questionne, avec force et poésie, les liens de l’homme avec la nature, a réalisé pour l’occasion « Pensieri e linfa » (Sève et pensée), une installation spectaculaire conçue à partir de l’empreinte d’un arbre autour duquel se déploie un texte écrit par l’artiste.

La Bibliothèque nationale de France a décerné les deux Prix Pasteur Vallery-Radot 2021 à Jérome Gros et Etienne Patin. Depuis 2007, ces prix récompensent deux personnalités françaises de moins de 50 ans, appartenant à l’Institut Pasteur, ayant conçu au cours des cinq dernières années une œuvre scientifique d’envergure dans le domaine de la biologie ou de la physique-chimie, en dignes héritiers de Pasteur.

Lundi 19 juillet 2021, Jean Chambaz, président de Sorbonne Université, et Laurence Engel, présidente de la BnF, ont signé une convention-cadre de coopération scientifique et culturelle. Renouvelant sur des bases élargies le partenariat engagé depuis 2014 entre l’université Paris-Sorbonne et la BnF, les deux établissements donnent à leur coopération une dynamique nouvelle, ouvrant notamment sur des programmes de recherche au cœur et à l’interface des disciplines.

Le rock alternatif fait son entrée dans les collections musicales de la BnF. Fanxoa et Masto, deux des membres fondateurs de Bérurier noir, groupe phare de la scène musicale des années 80, ont fait le don exceptionnel de leurs archives à la BnF. Par ce don, voulu par les deux musiciens comme un véritable passage de culture, c’est tout un pan de l’histoire du rock alternatif hexagonal qui est mis à la disposition de tous et notamment des jeunes générations.

Le 9 avril 1821 naissait à Paris Charles Baudelaire, que Rimbaud saluera un demi-siècle plus tard comme « le premier voyant, roi des poètes ». La Bibliothèque nationale de France célèbre le bicentenaire de sa naissance par une grande exposition qui plonge au coeur de la création poétique de Baudelaire et de sa modernité, invitant à explorer le rôle capital qu’y joue l’expérience de la mélancolie.

Il y a 40 ans, Robert Badinter portait devant les assemblées le texte de loi abolissant la peine de mort, en prononçant, le 17 septembre 1981, un discours d’exception dont le manuscrit figure dans les collections de la BnF. Son combat pour l’abolition a marqué de son sceau la mémoire collective, mais il ne saurait résumer à lui seul la personnalité d’un homme qui fut tour à tour avocat, professeur de droit, homme politique, président du Conseil constitutionnel, et toujours écrivain.