Europeana
Le patrimoine culturel européen à portée de clics
Europeana permet de découvrir, partager et utiliser parmi les collections patrimoniales numérisées de 3 700 bibliothèques, archives, musées et instituts audiovisuels : livres, manuscrits, photographies, gravures, tableaux, émissions de télévision, films, sculptures, objets, partitions, enregistrements sonores…
Ces objets numériques ont en commun de représenter ce patrimoine tant dans ses similitudes que dans sa diversité. Europeana invite à la réutilisation créative et à l’appropriation des contenus et propose plusieurs modes d’exploration :
- expositions virtuelles
- collections thématiques
- galeries d’images
- articles de blog
- ressources éducatives
- espace utilisateur personnalisé (sélections d’images, galeries, etc.)
Une initiative culturelle unique
En 2005, à l’initiative de la France, des Pays-Bas et de l’Espagne, les États membres de l’Union européenne et la Commission européenne se fixent comme objectif de développer une bibliothèque numérique européenne afin de rendre accessibles en ligne les collections des institutions culturelles de l’ensemble des États membres. Le lancement du prototype d’Europeana a lieu en novembre 2008, sous la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
Reconstitutions numériques
Financée par la Commission Européenne avec le soutien des Etats membres, Europeana contribue à la création ou à la reconstitution d’ensembles thématiques témoignant de l’histoire et de la culture de l’Europe avec des projets de numérisation, d’agrégation et de médiation tels Europeana Regia (collections royales de manuscrits, Europeana Collections 1914-1918 (patrimoine de la Grande Guerre), Europeana Newspapers (presse), ou encore Europeana Music (patrimoine sonore).
Un réseau professionnel
Europeana est également un réseau de professionnels partageant leur expertise et travaillant ensemble au sein de diverses instances, tels les groupes de travail sur : le droit d’auteur, les enjeux technologiques et de recherche et développement, l’éducation, la communication, etc. Ces espaces de réflexion ont, contribué à énoncer des bonnes pratiques en matière de numérisation et de format d’échanges et d’interopérabilité des données (Europeana Data Model ou EDM). Les travaux sur la qualité des données et le web sémantique ou encore l’adoption du protocole IIIF, sont autant d’exemples illustrant cette dynamique. Grâce à l’identification systématique des conditions de réutilisation des données, Europeana a également mis en place une ambitieuse politique de dissémination et de réutilisation des contenus.
La contribution de la BnF à Europeana
Avec près de 3 millions d’objets numériques, la France est non seulement l’un des principaux contributeurs de la plateforme mais est aussi depuis toujours fortement impliquée dans les instances de décision d’Europeana. En tant que membre fondateur, la BnF est amenée à siéger au sein du Conseil d’Administration (par rotation avec les autres membres fondateurs). Bruno Racine, président de la BnF de 2007 à 2016, a présidé la Fondation Europeana de 2011 à 2016. Le ministère de la Culture, l’Institut national de l’Audiovisuel ou encore la Cité de la Musique jouent aussi un rôle actif dans ce cadre. Par ailleurs, la BnF soutient le développement d’Europeana en participant à des projets européens de numérisation, d’agrégation et de médiation, à commencer par les collections thématiques.
Avec Gallica, la BnF est également l’agrégateur national pour les données des bibliothèques. À ce titre, elle est membre du Forum des Agrégateurs aux côtés du ministère de la Culture (agrégateur national des musées) et de l’INA (agrégateurs national des archives audiovisuelles).
En contrepartie, Europeana permet à la BnF d’être au cœur de projets de recherche et d’innovation très ambitieux à l’échelle du continent. Cette coopération multilatérale offre à la BnF la possibilité de partager son expertise dans tous les champs associés à la bibliothèque numérique et de valoriser ses collections à l’international.
