Peter Stirling
Chargé d'appui aux projets scientifiques
Sur le plan quadriennal de la recherche, l'aide au montage de projets.
Objectif : Projet de portail sur les premières missions ethnographiques en Afrique marquent, en France, les débuts de l’ethnologie de terrain et la naissance de la discipline. Ce sont les évènements, les acteurs de ces missions, et le contexte de l’époque qui figureront, en premier, sur le portail. Les textes de présentations seront accompagnés de cartes, et illustrés par des corpus constitués de documents iconographiques issus des fonds d’archives.
Pour un usage plus scientifique, les différentes sources d’information sur ces missions seront localisées, signalées et décrites, qu’il s’agisse des fonds d’archives, de photographies, des objets ou des documents collectés sur le terrain. Les publications des membres des différentes missions seront également recensées et, dans toute la mesure du possible, rendues accessibles en texte intégral.
Les trois partenaires au sein du Labex sont le Musée du Quai Branly, la BnF et le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (CNRS, UPO), porteur du projet.
Financeur : LabEx Les Passés dans le présent
Pilote : Sophie BLANCHY, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) - UMR 7186 / Marie-Dominique MOUTON, ingénieur de recherche honoraire au CNRS (LESC) / Frédéric DUBOIS, CNRS, responsable de la Bibliothèque Éric-de-Dampierre (LESC) / Directeur scientifique du projet : Éric JOLLY, CNRS, Institut des Mondes Africains (IMAF) - UMR8171
Résultats : Site web produit par le projet : À la naissance de l’ethnologie française. Les missions ethnographiques en Afrique subsaharienne (1928-1939)
Objectif : Le présent projet portait sur l’analyse des pigments des encres et des filigranes de gravures en couleurs réalisées en Allemagne, France et Pays-Bas entre 1508 et 1640. La caractérisation des pigments est en effet une question essentielle pour mieux appréhender la nature physique et les savoir-faire des ateliers de graveurs de cette époque. Si de telles analyses scientifiques ont été récemment pratiquées en France par le C2RMF et aux Etats-Unis sur des gravures en couleurs italiennes, ce n’est pas le cas pour les estampes produites dans le nord de l’Europe.
Financeur : Fondation des sciences du patrimoine
Pilote : Musée du Louvre : Séverine Lepape
Partenaires : Caroline Vrand, Vanessa Selbach, Rémi Mathis, Bibliothèque nationale de France / Eric Pagliano, Clotilde Boust, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Résultats : Exposition au musée du Louvre >
Objectif : projet de recherche visant à numériser et à faire connaître la collection des sceaux-cylindres orientaux conservés à la Bibliothèque nationale de France, à la fois par l’entremise du projet CDLI : Cuneiform Digital Library Initiative
Financeur : LabEx Les Passés dans le présent
Pilote : Bertrand LAFONT, Directeur de recherche CNRS, Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn) / Jacob L. DAHL, University Lecturer, Faculty of Oriental Studies, University of Oxford
Résultats : site SESPOA. Sceaux et empreintes de sceaux du Proche-Orient ancien
L’Institut d’histoire moderne et contemporaine et la BnF collaborent pour la réalisation de la Bibliographie annuelle de l’histoire de France. Dans ce cadre, les ingénieures de l’IHMC en charge de la BAHF sont hébergées par le département Philosophie, histoire, sciences de l’homme. La Bibliographie annuelle de l’histoire de France est hébergée à la BN puis BnF depuis 1954. Parution régulière de la bibliographie sous forme imprimée aussi importante pour les historiens que l’Année philologique pour l’histoire ancienne.
Ce projet de recherche avait pour but de développer une méthodologie de traitement novatrice qui permettra la désacidification et le renforcement simultanés de ces documents afin de proposer une solution complète viable aux documents devenus incommunicables. Pour cela, des réseaux interpénétrés de polysiloxanes à fonctionnalité alcaline, incorporés au papier, seront développés et caractérisés physico-chimiquement à des fins d’optimisation.
Cela a fait l’objet d’un travail de thèse en co-tutelle entre le CRCC et le LPPI. La BnF, partenaire sur ce projet, s’est proposée pour fournir des informations concernant la composition chimique réelle des papiers de presse conservés en bibliothèque.
L’acidité du papier est un problème majeur pour la préservation des collections graphiques. Certains ouvrages et papiers de la période fin XIXème-début XXème siècles peuvent être de qualité médiocre, particulièrement les papiers de presse qui sont souvent très acides et fragiles, ce qui limite considérablement leur communicabilité. Avec le projet CoMPresSil, le CRCC et le LPPI ont développé de nouveaux traitements à base d’aminoalkylalcoxysilanes (AAAS) copolymérisés, permettant à la fois la désacidification et le renforcement mécanique du papier. Dans la continuité de ce travail, la thèse actuelle permet d’approfondir la compréhension des interactions s’établissant entre le traitement et son support par diverses techniques d’analyse (RMN, spectroscopie IRTF, MEB-EDX), en prenant en compte la présence éventuelle d’additifs (encollages, charges).
Le projet Co-Sil-Bib est la suite du projet CoMPresSil. 2020 : Phase rédactionnelle de la thèse et d’articles par Nathan Ferrandin-Schoffel (Thésard). Une Communication orale était programmé pour InArt 2020 (Paris), en avril 2020.
Financeur : Fondation des sciences du patrimoine
Pilote : Le doctorant Nathan Ferrandin a pris ses fonctions en octobre 2017.
Partenaires : Université de Cergy Pontoise (Laboratoire LPPI), Bibliothèque nationale de France (laboratoire), Centre de recherche sur la Conservation (Laboratoire CRCC).
Objectif : L’apparition de bibliothèques numériques telles que Gallica ou la base « Archives et images » de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) appelle à s’interroger sur leurs différences en terme de contenus et d’usages par rapport aux bibliothèques physiques. Dans le cadre plus large de la recherche du labex sur la médiation de l’histoire, le projet se propose d’observer la vie du patrimoine en ligne dans la diversité de ses réutilisations (forum de discussions, blogs, microblogs, etc.), à partir de l’exemple de corpus numérisés autour de la Première Guerre mondiale publiés notamment par la BnF et la BDIC. Il s’agira d’étudier la manière dont les internautes comprennent, s’approprient et parfois transforment ces corpus en fonction d’une diversité d’usages de la mémoire collective. Cette étude devra permettre d’éprouver des outils d’analyse rigoureux qui fourniront aux établissements patrimoniaux des orientations pratiques pour leurs politiques de numérisation et des méthodes d’évaluation de celles-ci.
Financeur : LabEx Les Passés dans le présent
Pilote : Philippe Chevallier, Responsable des études , Bibliothèque nationale de France
Partenaires : La contemporaine | bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains / Telecom ParisTech
Résultats : Le web français de la Grande Guerre. Réseaux amateurs et institutionnels, Presses universitaires de Paris Nanterre,
ISBN 9782840163145
Longtemps publiés de manière fragmentaire et simplifiée dans une perspective anthologique, les manuscrits de rédaction de Marcel Proust demeurent mal connus. Leur numérisation par la Bibliothèque nationale de France, dans le cadre des programmes ANR OPTIMA et CAHIERS-PROUST pilotés à l’ITEM, les a rendus accessibles à tous, sans les rendre pour autant lisibles ni intelligibles : pour transformer l’archive en corpus, encore faut-il la médiation d’une édition.
C’est l’objet de la collection des « Cahiers 1 à 75 de la Bibliothèque nationale de France », une co-édition de la BnF et de Brepols Publishers, de fournir, au format imprimé, l’édition de ces 75 cahiers du Contre Sainte-Beuve et d’À la recherche du temps perdu conservés au département des Manuscrits (NAF 16641-16702, NAF 18313-18325).
Voir aussi : Fonds Proust numérique
Depuis sa création dans les années 1970, dans le cadre du Centre d’analyse des manuscrits (C.A.M.) qui allait devenir I.T.E.M, l’équipe Valery se concentre sur l’étude des manuscrits valéryens, dont l’approche a été favorisée par le soutien constant des ayants droit de l’écrivain et par une étroite collaboration avec la BnF. Les manuscrits de Paul Valéry offrent un champ d’étude d’une extrême richesse, leur analyse permettant notamment de mettre en lumière ces processus génétiques que l’auteur – véritable précurseur de la critique génétique – a choisi de placer au centre de son attention et qu’il a voulu maintenir perpétuellement vivants dans sa démarche créatrice.
Les manuscrits sont utilisés beaucoup plus fréquemment mais ils le sont sur des reproductions dont le support est essentiellement électronique, même si on peut en faire un tirage papier. L’établissement d’une paléographie hébraïque médiévale nous permet désormais de donner une bonne description matérielle des manuscrits et de proposer une datation et une localisation très probables. L’étude des textes en caractères hébreux et de leur publication durant le Moyen Âge a montré que la majorité d’entre eux ne dérivent pas d’un seul original mais de plusieurs.
La recherche menée sur les manuscrits datés nous a montré que les manuscrits hébreux sont fortement marqués par l’individualité des circonstances de la copie, souvent faite pour l’usage personnel du scribe. En conséquence, une importance beaucoup plus grande doit être attribuée au manuscrit hébreu médiéval en tant qu’objet historique.
Il est unique à tous les points de vue ; et c’est avec une attention accrue que l’on doit décrire les témoins matériels et textuels de cette histoire particulière : codicologie, paléographie, reliure, notes de possesseurs, en caractères hébraïques ou en d’autres caractères, censure, ex-libris et estampilles. Ces détails sont en relation étroite avec le texte et ils en révèlent souvent les particularités. Ils doivent donc être donnés avec précision. On veut désormais en rendre compte au lecteur de manière détaillée et explicite. Nous ne croyons plus à une totale neutralité de la science historique. Certes, tous les détails doivent être décrits avec la plus grande exactitude possible ; cependant, un lien de compréhension et d’intimité unit le catalogueur, personne humaine, allant à la rencontre d’autres personnes humaines (celles qui ont laissé dans ce manuscrit la trace de leur main et de leurs idées), C’est une rencontre personnelle et c’est parce qu’elle est personnelle que le lecteur du catalogue comprendra à son tour le manuscrit.
Voir les volumes parus chez Brepols publishers.
La Bibliothèque nationale de France possède depuis 1998 un fonds d’archives de Pham Van Ky (1910-1992) qui fut des auteurs vietnamiens francophones le plus publié en France. Il obtint le Grand Prix de l’Académie française en 1961 pour son roman Perdre la Demeure.
Les archives de Pham Van Ky, extrêmement riches, se composent de tapuscrits corrigés de romans, de poésies, de pièces de théâtre, d’essais qu’il nous paraît important de mettre en lumière et d’étudier. Pham Van Ky explore les confrontations culturelles entre Orient et Occident, les différents usages de la langue française, il cherche à mettre en valeur la culture asiatique au moment de la guerre du Vietnam.
Un groupe de travail est constitué pour procéder à une étude de son œuvre. Ce travail s’ouvre par le projet de publication, en 2018, d’un ouvrage collectif comprenant pour moitié des articles critiques sur les divers genres exploités par Pham Van Ky et pour moitié des textes inédits de l’auteur. Un projet plus large et conçu dans un temps plus long envisage de publier ses œuvres dans une optique génétique.
Le champ de recherche ainsi ouvert est appelé à s’élargir en direction d’autres auteurs vietnamiens francophones (Pierre Do Dinh, Ky Dong, Cung Giu Nguyen entre autres)
Responsable : Giang Huong NGUYEN, Bibliothèque nationale de France
Objectif : Le projet OPAL prend pour objet le monnayage d’Alexandre le Grand, un phénomène unique qui transforma profondément un espace qui s’étendait des Balkans à l’Afghanistan et à l’Inde. Les monnaies émises par Alexandre le Grand puis en son nom après sa mort subsistent aujourd’hui en grandes quantités, dispersées dans des collections à travers le monde. Mais ce patrimoine matériel est aussi soumis à la destruction et au pillage, du fait de sa valeur métallique. L’équipe se propose donc de mettre en ligne 5000 monnaies d’Alexandre des collections de l’Ashmolean Museum d’Oxford et de la Bibliothèque nationale de France à Paris. Elle le fera de façon à les intégrer à un cadre en web de données permettant d’ unir virtuellement les deux collections et de créer une plateforme extensible pour l’intégration de centaines de milliers d’autres monnaies dans d’autres pays. Dans ce contexte de dispersion internationale massive, OPAL vise aussi à contribuer à un projet basé aux États-Unis avec des collaborations en Allemagne. Au-delà de cette mise en œuvre, le projet vise aussi étudier l’impact historique et économique du monnayage d’Alexandre et à faire d’OPAL une étude de cas pour l’examen du rôle de telles initiatives et de cette technologie pour la conservation du patrimoine transnational.
Financeur : LabEx Les Passés dans le présent
Pilote : Frédérique DUYRAT , Directeur de département , Bibliothèque nationale de France / Andrew MEADOWS , University of Oxford, Faculty of Classics
Résultats : La monnaie est le seul témoignage abondant de l’époque d’Alexandre le Grand et elle nous apporte masse d’informations sur la nature de son empire. Elle a aussi eu une profonde influence sur la réception par les historiens modernes de l’histoire d’Alexandre en tant qu’acteur économique et politique. Cependant cette source est fragile et sa nature transnationale la rend plus vulnérable que d’autres vestiges qui reçoivent une protection particulière des Etats cherchant à protéger leur patrimoine national. Ce livre étudie comment les nouveaux développements du web sémantique peuvent nous aider à réunir la ressource immense et dispersée qu’est la monnaie et comment l’exploiter pour comprendre non seulement Alexandre et son Empire mais aussi le patrimoine commun qu’il nous a légué.
ISBN: 978-2356132352
Editeur : Ausonius
Pagination : 270
Objectif : En octobre 2010, la BnF inaugurait une exposition « Primitifs de la photographie. Le calotype en France (1843-1860) » qui allait faire date et marquer la renaissance d’un patrimoine souvent méconnu par le grand public en France, celui des négatifs photographiques, et spécifiquement des négatifs sur papier. Ces photographies ont une esthétique tout à fait inhabituelle par rapport aux tirages, due à l’inversion des polarités et un aspect allant de brillant, satiné à mat et plus ou moins diaphane qui en quelque sorte trouble les sens et l’appréciation, qu’elle soit artistique ou documentaire.
Quels aspects influencent notre réception de ces images, notre jugement et nos attributions ? Il est intéressant de déterminer parmi les paramètres physico-chimiques ceux qui sont pertinents dans notre processus d’analyse de ces images négatives et d’appréhension de leur état de conservation. La BnF possède une collection exceptionnelle dont il est intéressant de compléter la documentation par ce double regard, celui que porte l’historien de l’art et celui qu’acquière le physicien avec ses outils de caractérisation. A cette fin, les outils et la méthodologie développés lors d’une étude post-doctorale réalisée en 2016 et financée par Patrima peuvent être appliqués. Une base de données sera établie sur ces négatifs, qui conjugue les résultats analytiques et expérimentaux aux critères d’appréciation des historiens, et permettant ainsi de confronter, en quelque sorte, l’expertise de l’historien - sa science des artefacts et son « connoisseurship » aux mesures physiques ou physico-chimiques. Il s’agit ainsi de croiser les regards et les compétences du conservateur et du physicien, sur cet objet, dont on s’attache aussi à définir l’identité matérielle et dont il convient d’assurer la conservation. Dans ce but, un deuxième aspect du travail visera à élaborer une politique d’exposition de ces œuvres réputées fragiles. Elle s’appuiera sur un travail expérimental mené in-situ et au laboratoire en vue de déterminer la sensibilité photochimique de ces œuvres, et les risques physiques liés à la présence de constituants thermosensibles entrainant une fragilité extrême du papier dans un contexte muséographique.
Financeur : Fondation des sciences du patrimoine
Pilote : Sylvie Aubenas, département des Estampes et de la photographie
Partenaires : Marie-Angélique Languille, Centre de recherche sur la conservation (CRC) / Anne de Mondenard, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Ce projet porte sur l’étude de films plastiques auto-adhésifs, appelés zips, utilisés dans les dessins d’architecture.
Le projet ZIP se propose de définir et d’optimiser des protocoles de conservation-restauration adaptés aux différentes dégradations identifiées au sein des collections partenaires. Pour répondre à cet objectif, le projet s’articule en trois phases. Tout d’abord, un croisement de toutes les données récoltées jusqu’à aujourd’hui (présence de zip, constat d’état et nature des matériaux) a été effectué afin de préciser les tendances de dégradations majoritaires.
Une deuxième phase se concentre actuellement sur la reproduction de ces dégradations sur du matériel originel (feuilles de zip) non utilisé, ce qui représente un atout majeur pour le projet.
A cette fin des essais de vieillissement température/humidité sont réalisés au sein du laboratoire de Bussy. Un ensemble de tests de traitement de restauration sera réalisé sur les éprouvettes obtenues, tout en respectant les contraintes de déontologie et de faisabilité que génère ce type de collections.
Le projet ZIP se poursuit depuis 2015. En juin 2019 le projet ZIP a obtenu une double subvention. D’une part le renouvellement du soutien de la Fondation des Sciences du patrimoine à savoir un nouveau contrat de 2 ans à mi-temps sur un statut d’ingénieur d’études pour Marion Cinqualbre (Projet Zip 2) ; et d’autre part une subvention de l’école doctorale École Universitaire de Recherche Humanités, création et patrimoine de l’Université de Cergy Pontoise. Ces subventions vont permettre à Marion Cinqualbre d’entamer une thèse de doctorat en Conservation-Restauration sur trois ans (2019-2022) intégralement financé par la Fondation des Sciences du Patrimoine et l’Ecole Doctorale EUR.
Financeur : Fondation des sciences du patrimoine
Pilote : Maroussia Duranton pour l’Inp et Marion Cinqualbre, restauratrice d’art graphique indépendante. Stéphane Bouvet, BnF, département des Services de conservation
Partenaires : Institut national du patrimoine (laboratoire), Bibliothèque nationale de France (laboratoire), Centre Pompidou (Services d’architecture et de restauration du Mnam-CCI), Fondation Le Corbusier, Museum of Modern Art (MoMA - New York City).
Chargé d'appui aux projets scientifiques
Sur le plan quadriennal de la recherche, l'aide au montage de projets.
Chargée de la valorisation et des données de la recherche
Sur la coordination et la valorisation de la recherche à la BnF.