Femmes architectes des XXe et XXIe siècles
Une reconnaissance difficile
Par ailleurs, le travail des femmes architectes n’est pas reconnu à la hauteur de celui des hommes architectes. Les femmes architectes sont souvent responsables de construction de maisons individuelles synonymes de refuge et d’intériorité, des projets plus intimes liés à la sphère privée, alors que les réalisations plus prestigieuses sont souvent le fait d’hommes architectes.
Il faut attendre des architectes comme Zaha Hadid (1955-2011) pour que les femmes s’emparent de projet spectaculaire tel que celui du MAXXI, le musée national des Arts du XXIe siècle à Rome.
Le prix Pritzker décerné à six femmes
À ce jour et depuis sa création en 1979, seulement six femmes ont reçu le Pritzker Price – équivalent du prix Nobel en architecture : Zaha Hadid en 2004, Kazuyo Sejima en 2010, Carme Pigem en 2017, Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020 et dernièrement, en 2021, Anne Lacaton. On peut noter qu’à part Zaha Hadid, à la tête de sa propre agence, toutes ces femmes évoluent au sein d’agence ou en tandem avec un homme.
Malgré des stéréotypes persistants dans le milieu et l’ouverture de l’enseignement académique de l’architecture aux femmes depuis le début du XXe siècle, celles-ci ont pu au travers de projets réinvestir l’espace public et parviennent désormais à exercer une influence sur l’aménagement urbain.
Cette bibliographie a pour but de mettre en avant des femmes architectes, depuis les pionnières du début du XXe siècle à quelques autres actuellement en exercice.