Les vélins

Le vélin, au sens strict du terme, est un parchemin confectionné avec de la peau de veau mort-né ou de la peau de très jeune veau. Par extension, on appelle vélin un parchemin souple, blanc et fin, de grande qualité, fabriqué avec de la peau de veau, d’agneau ou de chevreau.
 

Au Moyen Âge, le vélin était réservé aux manuscrits de luxe, manuscrits à peinture en particulier, à côté du parchemin puis du papier utilisés pour les manuscrits plus courants. L’usage du vélin se maintint aux XVe et XVIe siècles pour les exemplaires de luxe des livres imprimés, qui étaient au reste tirés sur papier ; c’est par exemple le cas des exemplaires destinés aux rois de France. Cet usage s’est conservé, bien que dans une moindre mesure, aux siècles suivants et jusqu’à l’époque contemporaine pour certains livres de bibliophilie. 

Grâce à l’action passionnée de Joseph Van Praet  et à quelques accroissements ultérieurs, la Réserve conserve aujourd’hui la plus importante collection au monde de ce type de documents, avec près de 2 800 volumes. Ces impressions sur vélin sont inventoriées, pour la collection historique telle qu’elle existait au début du XIXe siècle, dans un catalogue rédigé par Van Praet lui-même : Catalogue des livres imprimés sur vélin de la Bibliothèque du Roi, Paris, 1822-1828 (6 vol.).

 

 

Autour de la Bible de Gutenberg : l’exemplaire sur vélin

La Bible de Gutenberg est sans doute le livre le plus célèbre du monde occidental. La BnF possède deux des quatre exemplaires conservés sur le sol français dont l’un est imprimé sur vélin (parchemin).

Partez à la découverte de cet exemplaire et de ses remarquables décors enluminés grâce au billet de blog de Gallica :

 

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