L’Hyperloop, révolution des transports ?
Génèse d’un projet
Le 9 novembre 2020 était réalisé un essai avec passagers de l’Hyperloop sur une piste du désert du Nevada. Concept de train autonome circulant dans un tube à plus de 1000 km/h, lancé en 2013 par Elon Musk, l’Hyperloop connaît plusieurs projets de développement parallèles, de sociétés concurrentes, principalement aux États-Unis, à Dubaï et en Corée du sud.
Si les essais de train super sonique se sont accélérés ces dernières années, l’ambition d’un transport rapide reliant les quartiers d’une ville ou les conurbations voisines n’est pourtant pas nouvelle.
Un des premiers moyens de transport souterrain rapide est le métro, ouvert au milieu du 19e siècle à Londres. Le « tub », autre appellation du métro londonien, d’abord à vapeur, sert de modèle à l’élaboration de projets pour le métro parisien parmi lequel le tramway tubulaire de Jean-Baptiste Berlier. Vitesse, circulation sans autre interruption que les arrêts définis en sont les principaux atouts. Différents projets sont proposés au milieu du 19e siècle à Paris pour aboutir à l’ouverture de la première ligne du métropolitain le 19 juillet 1900. C’est un réseau en majeure partie souterrain – ce qui n’est pas sans supposer de surmonter des difficultés techniques. La vitesse maximale du métro augmente rapidement passant de 36 km/h en 1900, à 45 km/h en 1906 puis 70 km/h en 1957. L’ouverture de la ligne 14 ou Météor marque un tournant : les rames sans conducteurs se succèdent à une fréquence d’une rame toute les 85 secondes à l’heure de pointe. Les techniques de construction souterraines se sont également perfectionnées tout au long du 20e siècle.
Le train atmosphérique, dont un exemplaire fonctionna entre le Pecq et Saint-Germain à l’ouest de Paris entre 1847 et 1860, est le système qui se rapproche le plus, dans son concept, de l’Hyperloop, dont les capsules en lévitation magnétique sont propulsées dans un tunnel à basse pression. Elon Musk se serait inspiré du court texte de Jules Verne, « la journée d’un journaliste américain en 2890 » paru dans le Petit Journal, le 29 août 1891, dans lequel on trouve des « aéros-trains et surtout ces tubes pneumatiques jetés à travers les océans et dans lesquels on les transporte avec une vitesse de 1500 kilomètres par heure. »
L’essai réalisé le 9 novembre a permis d’atteindre les 327 km/h sur 500 mètres. L’objectif est une ouverture commerciale à l’horizon 2030.
Un des premiers moyens de transport souterrain rapide est le métro, ouvert au milieu du 19e siècle à Londres. Le « tub », autre appellation du métro londonien, d’abord à vapeur, sert de modèle à l’élaboration de projets pour le métro parisien parmi lequel le tramway tubulaire de Jean-Baptiste Berlier. Vitesse, circulation sans autre interruption que les arrêts définis en sont les principaux atouts. Différents projets sont proposés au milieu du 19e siècle à Paris pour aboutir à l’ouverture de la première ligne du métropolitain le 19 juillet 1900. C’est un réseau en majeure partie souterrain – ce qui n’est pas sans supposer de surmonter des difficultés techniques. La vitesse maximale du métro augmente rapidement passant de 36 km/h en 1900, à 45 km/h en 1906 puis 70 km/h en 1957. L’ouverture de la ligne 14 ou Météor marque un tournant : les rames sans conducteurs se succèdent à une fréquence d’une rame toute les 85 secondes à l’heure de pointe. Les techniques de construction souterraines se sont également perfectionnées tout au long du 20e siècle.
Le train atmosphérique, dont un exemplaire fonctionna entre le Pecq et Saint-Germain à l’ouest de Paris entre 1847 et 1860, est le système qui se rapproche le plus, dans son concept, de l’Hyperloop, dont les capsules en lévitation magnétique sont propulsées dans un tunnel à basse pression. Elon Musk se serait inspiré du court texte de Jules Verne, « la journée d’un journaliste américain en 2890 » paru dans le Petit Journal, le 29 août 1891, dans lequel on trouve des « aéros-trains et surtout ces tubes pneumatiques jetés à travers les océans et dans lesquels on les transporte avec une vitesse de 1500 kilomètres par heure. »
L’essai réalisé le 9 novembre a permis d’atteindre les 327 km/h sur 500 mètres. L’objectif est une ouverture commerciale à l’horizon 2030.
En savoir plus sur…
- L’histoire du métro [Gallica]
- Le métro [Salle C]
- Les transports à très haute vitesse [Salle C / Ebook]
- La Technologie de l’air comprimé [Salle C]
Tous les articles sur l’Hyperloop sont consultables dans les bases de données auxquelles la BnF est abonnée dont la base Techniques de l’ingénieur.