Lydie Salvayre - Bibliographie
Née en 1948, Lydie Salvayre est la fille d’exilés espagnols qui ont fui le franquisme. Après une enfance à Auterive, près de Toulouse, et une formation de psychiatre, elle exerce à Marseille et Aix avant de quitter son premier mari et de s’installer comme psycho-pédiatre dans un dispensaire à Argenteuil.
Elle commence à écrire pour des revues dans les années 70, et publie chez Julliard en 1990 La Déclaration. Ce premier roman est bien reçu par la presse et obtient le Prix Hermès du premier roman. Elle devient la compagne de l’éditeur Bernard Wallet, fondateur des éditions Verticales
Ses romans décrivent les violences du quotidien et de la société (La Compagnie des spectres, Les Belles âmes), l’étouffoir de la cellule familiale (La Puissance des mouches, La Méthode Mila), le laminoir du travail (La Vie commune, La Médaille), les méandres et la versatilité de l’âme humaine. Elle n’hésite pas à faire sienne la langue philosophique de Pascal ou Descartes, pour dénoncer avec ironie les hypocrisies sociales et familiales. Choisissant le rire plutôt que le pathos, le verbe incendiaire plutôt que la complaisance du désespoir, ses romans sont un pied de nez à l’esprit de sérieux et à la langue de bois.
Plusieurs de ses romans, où la voix est importante, ont été adaptés pour le théâtre : La Puissance des mouches, La Compagnie des spectres, La conférence de Cintagabelle, Les Belles âmes, etc. Certains de ses textes ont aussi été mis en musique.
Elle vient de recevoir le prix Goncourt pour son roman Pas pleurer (Seuil, 2014).
Elle commence à écrire pour des revues dans les années 70, et publie chez Julliard en 1990 La Déclaration. Ce premier roman est bien reçu par la presse et obtient le Prix Hermès du premier roman. Elle devient la compagne de l’éditeur Bernard Wallet, fondateur des éditions Verticales
Ses romans décrivent les violences du quotidien et de la société (La Compagnie des spectres, Les Belles âmes), l’étouffoir de la cellule familiale (La Puissance des mouches, La Méthode Mila), le laminoir du travail (La Vie commune, La Médaille), les méandres et la versatilité de l’âme humaine. Elle n’hésite pas à faire sienne la langue philosophique de Pascal ou Descartes, pour dénoncer avec ironie les hypocrisies sociales et familiales. Choisissant le rire plutôt que le pathos, le verbe incendiaire plutôt que la complaisance du désespoir, ses romans sont un pied de nez à l’esprit de sérieux et à la langue de bois.
Plusieurs de ses romans, où la voix est importante, ont été adaptés pour le théâtre : La Puissance des mouches, La Compagnie des spectres, La conférence de Cintagabelle, Les Belles âmes, etc. Certains de ses textes ont aussi été mis en musique.
Elle vient de recevoir le prix Goncourt pour son roman Pas pleurer (Seuil, 2014).