Éducation des filles : François de Fénelon (1651-1715), Paris : P. Aubouin, 1687, chapitre 1 « De l’importance de l’éducation de filles » – BnF – Réserve des livres rares
« Rien n’est plus négligé que l’éducation des filles », c’est en ces termes que Fénelon commence son traité sur l’éducation des filles, ouvrage demandé par le duc et la duchesse de Beauvillers, parents de huit filles. Le précepteur de Louis de France est loin de négliger l’éducation des filles : il la considère de première importance puisque ce sont les femmes qui éduquent les enfants. Particulièrement attentif au premier âge, il ne différencie pas à ce stade les garçons des filles. L’instruction doit être attrayante et répondre à la curiosité de l’enfant. Plus tard, la jeune fille doit apprendre à tenir une maison mais aussi acquérir des connaissances approfondies en religion et fortifier son esprit.
« Rien n’est plus négligé que l’éducation des filles », c’est en ces termes que Fénelon commence son traité sur l’éducation des filles, ouvrage demandé par le duc et la duchesse de Beauvillers, parents de huit filles. Le précepteur de Louis de France est loin de négliger l’éducation des filles : il la considère de première importance puisque ce sont les femmes qui éduquent les enfants. Particulièrement attentif au premier âge, il ne différencie pas à ce stade les garçons des filles. L’instruction doit être attrayante et répondre à la curiosité de l’enfant. Plus tard, la jeune fille doit apprendre à tenir une maison mais aussi acquérir des connaissances approfondies en religion et fortifier son esprit.
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