Dans cette édition de la Guerre des Juifs, la version française du texte de Flavius Josèphe fut établie d’après la traduction latine du Pseudo-Rufin par un traducteur anonyme dans lequel on a voulu voir à tort Claude de Seyssel. L’exemplaire reproduit est celui présenté par le libraire parisien Antoine Vérard à Charles VIII. Dans nombre de ses éditions illustrées de gravures sur bois, Vérard réutilise un matériel qui avait déjà servi pour d’autres ouvrages. Le lien entre le texte et l’image est donc souvent superficiel. Dans les exemplaires de luxe tirés sur vélin, destinés à rivaliser avec des manuscrits enluminés, il fallait remédier à ce manque de cohérence : des gravures sont ainsi fréquemment recouvertes de miniatures dont le sujet se réfère plus directement au texte. C’est le cas de cet exemplaire de Charles VIII : cinq des sept grands bois sont recouverts de miniatures dont le sujet diffère totalement des bois primitifs. Il en est de même pour beaucoup des petits bois.
Dans cette édition de la Guerre des Juifs, la version française du texte de Flavius Josèphe fut établie d’après la traduction latine du Pseudo-Rufin par un traducteur anonyme dans lequel on a voulu voir à tort Claude de Seyssel. L’exemplaire reproduit est celui présenté par le libraire parisien Antoine Vérard à Charles VIII. Dans nombre de ses éditions illustrées de gravures sur bois, Vérard réutilise un matériel qui avait déjà servi pour d’autres ouvrages. Le lien entre le texte et l’image est donc souvent superficiel. Dans les exemplaires de luxe tirés sur vélin, destinés à rivaliser avec des manuscrits enluminés, il fallait remédier à ce manque de cohérence : des gravures sont ainsi fréquemment recouvertes de miniatures dont le sujet se réfère plus directement au texte. C’est le cas de cet exemplaire de Charles VIII : cinq des sept grands bois sont recouverts de miniatures dont le sujet diffère totalement des bois primitifs. Il en est de même pour beaucoup des petits bois.