La fin du monde est-elle proche ? Autour des sciences-fictions
3 fév. 2021 Durée : 1 h 8 min
Autour de l’urgence écologique, la prise de conscience des nécessités à changer s’accélère. C’est l’ensemble du projet de société qui évolue avec des répercussions profondes sur les manières de voir, de penser et d’agir, sur les enjeux démocratiques ou la place des sciences et des techniques. Les liens entre générations, les questions de pouvoir, les langages, la place entre l’humain et l’ensemble des êtres sont bouleversés. Ce mouvement appelle à l’imagination, la rébellion, l’ailleurs, la réconciliation, la préservation de ce à quoi nous tenons. À un autre cours du monde.
En mêlant utopie et dystopie, en restituant la force et l’imprévisibilité des éléments naturels, en mettant en scène des héros et des anonymes dans des situations extrêmes, ou encore des prouesses technologiques, la science-fiction a de longue date donné une place centrale aux questions écologiques sans pour autant que nous en soyons pleinement conscients. Qu’en est-il aujourd’hui? Comment la science-fiction permet-elle de rendre visible les modalités d’une rupture écologique devenue nécessaire?
Alain Damasio est écrivain de science-fiction. Il a écrit la Zone du dehors, la Horde du contrevent ou Les Furtifs (2019). Il a cosigné l’ouvrage Éloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD.
Il est signataire en avril 2019 d’une pétition demandant l’amnistie des gilets jaunes.
Alain Damasio revendique de créer des mots « denses, habités et qui permettent en même temps à des gens de se réunir ». Citons « Volt, Cosmopolitesse, Furvent, Périféérie, Radicolo ».
Gilles Clément est paysagiste, jardinier et écrivain. Grand Prix du paysage (1998), commissaire de l’exposition Le jardin planétaire à la Villette (1999), titulaire de la chaire annuelle de création artistique au collège de France (2011-2012) il est à l’origine de plusieurs concepts : le jardin en mouvement, le jardin planétaire, le tiers paysage. Un paysage naturel n’est pas figé, la nature doit avoir le champ libre invitant au métissage des espèces. Gilles Clément a notamment écrit Le Jardin en mouvement, Le Jardin planétaire, le Manifeste du tiers paysage, Le Salon des berces où il raconte son histoire personnelle avec la vallée des papillons (vallée de la Creuse). Il a réalisé et travaillé au parc André-Citroën, aux jardins du domaine du Rayol et du musée du Quai Branly (avec Jean Nouvel et Patrick Blanc), à la Green belt de Tripoli. Il a également écrit un roman de science fiction « Le grand B.A.L. » (2018).
Autour de l’urgence écologique, la prise de conscience des nécessités à changer s’accélère. C’est l’ensemble du projet de société qui évolue avec des répercussions profondes sur les manières de voir, de penser et d’agir, sur les enjeux démocratiques ou la place des sciences et des techniques. Les liens entre générations, les questions de pouvoir, les langages, la place entre l’humain et l’ensemble des êtres sont bouleversés. Ce mouvement appelle à l’imagination, la rébellion, l’ailleurs, la réconciliation, la préservation de ce à quoi nous tenons. À un autre cours du monde.
En mêlant utopie et dystopie, en restituant la force et l’imprévisibilité des éléments naturels, en mettant en scène des héros et des anonymes dans des situations extrêmes, ou encore des prouesses technologiques, la science-fiction a de longue date donné une place centrale aux questions écologiques sans pour autant que nous en soyons pleinement conscients. Qu’en est-il aujourd’hui? Comment la science-fiction permet-elle de rendre visible les modalités d’une rupture écologique devenue nécessaire?
Alain Damasio est écrivain de science-fiction. Il a écrit la Zone du dehors, la Horde du contrevent ou Les Furtifs (2019). Il a cosigné l’ouvrage Éloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD.
Il est signataire en avril 2019 d’une pétition demandant l’amnistie des gilets jaunes.
Alain Damasio revendique de créer des mots « denses, habités et qui permettent en même temps à des gens de se réunir ». Citons « Volt, Cosmopolitesse, Furvent, Périféérie, Radicolo ».
À propos d’Alain Damasio et de l’écologie dans la science-fiction
Gilles Clément est paysagiste, jardinier et écrivain. Grand Prix du paysage (1998), commissaire de l’exposition Le jardin planétaire à la Villette (1999), titulaire de la chaire annuelle de création artistique au collège de France (2011-2012) il est à l’origine de plusieurs concepts : le jardin en mouvement, le jardin planétaire, le tiers paysage. Un paysage naturel n’est pas figé, la nature doit avoir le champ libre invitant au métissage des espèces. Gilles Clément a notamment écrit Le Jardin en mouvement, Le Jardin planétaire, le Manifeste du tiers paysage, Le Salon des berces où il raconte son histoire personnelle avec la vallée des papillons (vallée de la Creuse). Il a réalisé et travaillé au parc André-Citroën, aux jardins du domaine du Rayol et du musée du Quai Branly (avec Jean Nouvel et Patrick Blanc), à la Green belt de Tripoli. Il a également écrit un roman de science fiction « Le grand B.A.L. » (2018).