À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Depuis plusieurs années, la BnF accueille ces Cours méthodiques et populaires de philosophie qui permettent à toutes et tous de se familiariser avec la philosophie, son histoire, ses auteurs, ses concepts. Ce cycle de conférences dédiées à des questions philosophiques est conçu par François Jullien, titulaire de la Chaire sur l’altérité à la Fondation Maison des sciences de l’homme.
C’est un constat : la Covid nous a fait perdre la présence, ce n’est pas là son moindre coût. Pis encore : l’appareillage technologique dans lequel nos vies désormais s’insèrent – la connexion généralisée– a légitimé cette perte.
Or, qu’est-ce qu’une « perte » ? Celle-ci est factuelle, mais peut avoir aussi une dimension existentielle ; ne se mesurant qu’après coup, elle peut s’opérer sans qu’on s’en rende compte. Elle appelle donc notre vigilance.
Perdant la présence, peut-être ne serons-nous plus que « présents-absents », comme le dénonçait déjà Héraclite.
De cette mise en garde, deux thèses seront développées :
1- Comme le présent lui-même nous échappe, c’est la présence qui fait le présent, d’où son importance.
2- La présence est de l’ordre, non de l’Être, comme le voulait la métaphysique, mais de l’événement, de là qu’il faut être attentif à son surgissement.
À partir de quoi, on pourra définir, à l’encontre de ce que laisse présager le monde à venir, une éthique de la présence.
Depuis plusieurs années, la BnF accueille ces Cours méthodiques et populaires de philosophie qui permettent à toutes et tous de se familiariser avec la philosophie, son histoire, ses auteurs, ses concepts. Ce cycle de conférences dédiées à des questions philosophiques est conçu par François Jullien, titulaire de la Chaire sur l’altérité à la Fondation Maison des sciences de l’homme.
C’est un constat : la Covid nous a fait perdre la présence, ce n’est pas là son moindre coût. Pis encore : l’appareillage technologique dans lequel nos vies désormais s’insèrent – la connexion généralisée– a légitimé cette perte.
Or, qu’est-ce qu’une « perte » ? Celle-ci est factuelle, mais peut avoir aussi une dimension existentielle ; ne se mesurant qu’après coup, elle peut s’opérer sans qu’on s’en rende compte. Elle appelle donc notre vigilance.
Perdant la présence, peut-être ne serons-nous plus que « présents-absents », comme le dénonçait déjà Héraclite.
De cette mise en garde, deux thèses seront développées :
1- Comme le présent lui-même nous échappe, c’est la présence qui fait le présent, d’où son importance.
2- La présence est de l’ordre, non de l’Être, comme le voulait la métaphysique, mais de l’événement, de là qu’il faut être attentif à son surgissement.
À partir de quoi, on pourra définir, à l’encontre de ce que laisse présager le monde à venir, une éthique de la présence.