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Histoire /
Autour de l’exposition Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde
Le Cafard enchaîné ou l'art de se boyauter dans les tranchées : les gazettes de Poilus
Le Cafard enchaîné ou l’art de se boyauter dans les tranchées : les gazettes de Poilus – Lire et publier en temps de guerre
13 Mai. 2014 Durée : 37 min
Les célébrations du centenaire de la Grande Guerre et l’exposition Eté 14 : les derniers jours de l’ancien monde à la BnF sont l’occasion de s’interroger sur les spécificités de la lecture et de l’édition en temps de guerre au XXe siècle. « La lecture n’a connu de grandes passions collectives que chez ceux que la guerre ou l’oppression avaient jetés vers elle comme un ultime recours », écrivait Hubert Nyssen, le fondateur des Éditions Actes Sud, tant il est vrai que pendant les conflits, la lecture des livres et de la presse constitue une façon de s’évader d’un quotidien angoissant, comme un outil de compréhension des événements. En dépit de la désorganisation de l’économie et de la pénurie de papier, les éditeurs s’efforcent donc de répondre à cette soif de lecture, en adaptant leur offre, en prenant parti ou non, en déjouant la censure parfois… si bien que le paysage éditorial peut se retrouver durablement marqué, voire entièrement reconfiguré au sortir du conflit.
Historiens et professionnels des bibliothèques analysent comment, dans la tourmente de la guerre, lecteurs et éditeurs s’accommodent de circonstances douloureuses et trouvent dans le livre un espace de liberté.
Les célébrations du centenaire de la Grande Guerre et l’exposition Eté 14 : les derniers jours de l’ancien monde à la BnF sont l’occasion de s’interroger sur les spécificités de la lecture et de l’édition en temps de guerre au XXe siècle. « La lecture n’a connu de grandes passions collectives que chez ceux que la guerre ou l’oppression avaient jetés vers elle comme un ultime recours », écrivait Hubert Nyssen, le fondateur des Éditions Actes Sud, tant il est vrai que pendant les conflits, la lecture des livres et de la presse constitue une façon de s’évader d’un quotidien angoissant, comme un outil de compréhension des événements. En dépit de la désorganisation de l’économie et de la pénurie de papier, les éditeurs s’efforcent donc de répondre à cette soif de lecture, en adaptant leur offre, en prenant parti ou non, en déjouant la censure parfois… si bien que le paysage éditorial peut se retrouver durablement marqué, voire entièrement reconfiguré au sortir du conflit.
Historiens et professionnels des bibliothèques analysent comment, dans la tourmente de la guerre, lecteurs et éditeurs s’accommodent de circonstances douloureuses et trouvent dans le livre un espace de liberté.