Sorti des presses de Guy Marchant en 1491, la première édition du Calendrier des bergers est si vite épuisée que l’imprimeur en édite une seconde avant la fin de l’année. En 1493, deux autres éditions confirment un succès qui se prolonge jusqu’à la fin du siècle et bien au-delà. Malgré son nom, le Calendrier des bergers est plutôt un almanach au sens moderne du terme. Outre le calendrier des mois de l’année, il contient des textes moralisateurs, des prières, des éléments d’anatomie ainsi qu’un important chapitre consacré à l’astrologie. C’est dans cette partie que figure la représentation allégorique des sept planètes qui exercent leur influence à partir de la naissance. Dans le folio reproduit apparaît la figure de Mercure associé à la destinée des astrologues, des hommes de sciences et des artistes. L’exemplaire reproduit, imprimé sur vélin et soigneusement enluminé, est celui présenté par Antoine Vérard à Charles VIII. La présence d’un une telle compilation populaire dans la Librairie royale pourrait étonner mais elle s’explique quand on connaît tout l’intérêt que Charles VIII manifesta pour l’astrologie.
Sorti des presses de Guy Marchant en 1491, la première édition du Calendrier des bergers est si vite épuisée que l’imprimeur en édite une seconde avant la fin de l’année. En 1493, deux autres éditions confirment un succès qui se prolonge jusqu’à la fin du siècle et bien au-delà. Malgré son nom, le Calendrier des bergers est plutôt un almanach au sens moderne du terme. Outre le calendrier des mois de l’année, il contient des textes moralisateurs, des prières, des éléments d’anatomie ainsi qu’un important chapitre consacré à l’astrologie. C’est dans cette partie que figure la représentation allégorique des sept planètes qui exercent leur influence à partir de la naissance. Dans le folio reproduit apparaît la figure de Mercure associé à la destinée des astrologues, des hommes de sciences et des artistes. L’exemplaire reproduit, imprimé sur vélin et soigneusement enluminé, est celui présenté par Antoine Vérard à Charles VIII. La présence d’un une telle compilation populaire dans la Librairie royale pourrait étonner mais elle s’explique quand on connaît tout l’intérêt que Charles VIII manifesta pour l’astrologie.