Après les cycles « Parole » - bouche qui parle - et « Rire » - bouche qui rit -, Les samedis des savoirs s’intéressent à une autre manière d’user de cette partie du corps : bouche qui mange. Dis-moi ce que tu manges, te dirai-je qui tu es ? Entre universalité du besoin et singularité de ses traductions à Paris, Londres ou Kinshasa, nos arts et usages de table disent quelque chose de nous. Adeptes globalisés des fast-food, les citoyens du monde commencent ici ou là à développer des stratégies localisées de « slow », d’ « ethnic » ou de « protest-food ». C’est ainsi que la table offre une loupe inédite pour observer le monde d’aujourd’hui. L’ « homnivore » est-il encore prêt à tout manger ? Comment se nourrit-il ? Selon quels protocoles et en obéissant à quelles prescriptions ? Comment en parle-t-il ? Avec quels mots, quel langage ? Ou bien fait-il silence sur ce qui passait, dans un film de Bunuel, pour un acte obscène ? La science a-t-elle son mot à dire ? Et laquelle : science des mets ou science des corps ? Voilà toutes les questions qu’abordent des « chefs », des diététiciens, des historiens, des jardiniers, des cultivateurs, des anthropologues au cours de ces quelques leçons de plaisir.
Après les cycles « Parole » - bouche qui parle - et « Rire » - bouche qui rit -, Les samedis des savoirs s’intéressent à une autre manière d’user de cette partie du corps : bouche qui mange. Dis-moi ce que tu manges, te dirai-je qui tu es ? Entre universalité du besoin et singularité de ses traductions à Paris, Londres ou Kinshasa, nos arts et usages de table disent quelque chose de nous. Adeptes globalisés des fast-food, les citoyens du monde commencent ici ou là à développer des stratégies localisées de « slow », d’ « ethnic » ou de « protest-food ». C’est ainsi que la table offre une loupe inédite pour observer le monde d’aujourd’hui. L’ « homnivore » est-il encore prêt à tout manger ? Comment se nourrit-il ? Selon quels protocoles et en obéissant à quelles prescriptions ? Comment en parle-t-il ? Avec quels mots, quel langage ? Ou bien fait-il silence sur ce qui passait, dans un film de Bunuel, pour un acte obscène ? La science a-t-elle son mot à dire ? Et laquelle : science des mets ou science des corps ? Voilà toutes les questions qu’abordent des « chefs », des diététiciens, des historiens, des jardiniers, des cultivateurs, des anthropologues au cours de ces quelques leçons de plaisir.