Description matérielle : Un instrument nautique sphérique avec imprimés en noir et blanc, de 22 cm de diamètre et de 34 cm de hauteur. La sphère est munie de 2 demi-cercles et un quart de cercle en cuivre, arc en cuivre avec coquille et est montée sur un pied en bois avec berceau métallique.
En 1879, Henry Julien Avec de Magnac est lieutenant de vaisseau dans la marine française (où il finit capitaine en 1887) et également inventeur d’instruments nautiques. Une de ces plus célèbres réalisations est conçue cette année-là, avec la Navisphère, surnommée « tête de Veau » par les marins. Face à la nécessité pour ces derniers de tirer parti lors de la navigation de toutes que les observations que l’on peut faire des astres, afin de calculer les routes de navigation, il conçoit cet instrument sphérique qui permet de reconnaître les astres et leur hauteur, et les azimuts. Il peut aussi servir pour le soleil, la lune et les planètes. De Magnac imagine notamment l’usage de son instrument, édité par Émile Bretaux, à bord lors des temps couverts, empêchant une bonne observation du ciel et entraînant des difficultés à calculer les hauteurs des points dans le ciel. Le centre de la sphère céleste est la terre, les principales étoiles y sont figurées, ainsi que les constellations indiquées par des lignes en pointillés. Un arc de cuivre surmonte la sphère pour qu’elle se maintienne en place en cas de roulis. Avant son édition, l’instrument a été testé lors de plusieurs allers-retours France-Mexique mais demeure un objet moins répandu que les globes terrestres et célestes, en raison de sa spécialisation.
Description matérielle : Un instrument nautique sphérique avec imprimés en noir et blanc, de 22 cm de diamètre et de 34 cm de hauteur. La sphère est munie de 2 demi-cercles et un quart de cercle en cuivre, arc en cuivre avec coquille et est montée sur un pied en bois avec berceau métallique.
En 1879, Henry Julien Avec de Magnac est lieutenant de vaisseau dans la marine française (où il finit capitaine en 1887) et également inventeur d’instruments nautiques. Une de ces plus célèbres réalisations est conçue cette année-là, avec la Navisphère, surnommée « tête de Veau » par les marins. Face à la nécessité pour ces derniers de tirer parti lors de la navigation de toutes que les observations que l’on peut faire des astres, afin de calculer les routes de navigation, il conçoit cet instrument sphérique qui permet de reconnaître les astres et leur hauteur, et les azimuts. Il peut aussi servir pour le soleil, la lune et les planètes. De Magnac imagine notamment l’usage de son instrument, édité par Émile Bretaux, à bord lors des temps couverts, empêchant une bonne observation du ciel et entraînant des difficultés à calculer les hauteurs des points dans le ciel. Le centre de la sphère céleste est la terre, les principales étoiles y sont figurées, ainsi que les constellations indiquées par des lignes en pointillés. Un arc de cuivre surmonte la sphère pour qu’elle se maintienne en place en cas de roulis. Avant son édition, l’instrument a été testé lors de plusieurs allers-retours France-Mexique mais demeure un objet moins répandu que les globes terrestres et célestes, en raison de sa spécialisation.