Claudia Pellegrini
Documentaliste au centre de conservation et de recherche de la Cinémathèque de Toulouse
Ōmecittà de Chantal Stoman
Documentaliste au centre de conservation et de recherche de la Cinémathèque de Toulouse
Photographe et réalisatrice
Un affichiste ne dispose que d’une image pour résumer une histoire qu’un film raconte en deux heures. Qui sont les artisans de cet art méconnu ? Comment les affiches s’inscrivent-elles dans l’espace public ? Comment acquièrent-elles leur identité propre ?
À l’occasion de cette rencontre, Claudia Pellegrini présente le fonds des affiches de façade peintes par l’affichiste André Azaïs, conservé à la Cinémathèque de Toulouse, et Chantal Stoman évoque son film Ōmecittà, sur les traces de l’héritage cinématographique d’une petite ville de la banlieue de Tokyo.
Discussion animée par Alexia Vanhée, chargée de collections pour le cinéma documentaire (département de l’Audiovisuel, BnF), et Frédérique Berthet, maître de conférences HDR en études cinématographiques (université de Paris) et directrice adjointe du laboratoire Lettres, Arts et Cinéma (CERILAC).
Ōmecittà, film de Chantal Stoman, 2020, 69 minutes, une production carole Mirabello
« Ōme est une ville inconnue. Inconnue au Japon. Inconnue du tourisme. J’ai rencontré Ōme par hasard. Une petite bourgade au nord-ouest de Tokyo, qui fait immanquablement rejaillir les plus belles scènes des grands classiques du cinéma ». Chantal Stoman
En dépit de son nom poétique, Ōme la prune bleue est une petite ville de la grande banlieue de Tokyo. Loin, très loin d’Hollywood et de ses studios. Pourtant, à Ōme, le cinéma est partout. Sur les murs de la ville s’étalent des dizaines d’affiches de films. Un magnifique voyage dans un glorieux passé qui dévoile le Japon mystérieux et cinéphile des années 50. Ōmecittà est l’histoire de la rencontre entre une artiste française et la cinecitta nippone.
Remerciements : CNC, Direction du patrimoine cinématographique, Cinémathèque de Toulouse
En partenariat avec l’Université de Paris et la Cinémathèque du documentaire