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26 nov. 2001 Durée : 1 h 5 min
Yves Bonnefoy poète, essayiste mais aussi traducteur, propose « Le poète et le flot mouvant des multitudes », un éclairage sur la poésie, et plus précisément sur la fonction du poète au sein de la cité.
« Passants et passantes d’un Paris qui change », montre comment la ville et les bouleversements survenus à l’ère dite moderne ont influencé le poète.
Cette longue explication, posant le cheminement de la notion d’être dans la pensée ainsi que l’émergence de la poésie moderne, est essentielle selon Bonnefoy pour appréhender la place du poète dans la ville.
La ville, Paris, connaît elle aussi des métamorphoses. Si l’être ne se raccorde plus au divin et devient donc difficile à qualifier, le lieu où il existe et chemine sera le reflet de cette perdition.
Bonnefoy conclut sur cette appréciation, même si le poète décrit ses craintes, il est aussi celui qui voit le ciel derrière les nuages, la lumière dans la nuit parisienne, ces marques d’espérance ressemblant à la grâce divine.
Yves Bonnefoy
Poète, essayiste et traducteur
Explorer cette thématique : Le poète et le flot mouvant des multitudes
Yves Bonnefoy poète, essayiste mais aussi traducteur, propose « Le poète et le flot mouvant des multitudes », un éclairage sur la poésie, et plus précisément sur la fonction du poète au sein de la cité.
« Passants et passantes d’un Paris qui change », montre comment la ville et les bouleversements survenus à l’ère dite moderne ont influencé le poète.
Cette longue explication, posant le cheminement de la notion d’être dans la pensée ainsi que l’émergence de la poésie moderne, est essentielle selon Bonnefoy pour appréhender la place du poète dans la ville.
La ville, Paris, connaît elle aussi des métamorphoses. Si l’être ne se raccorde plus au divin et devient donc difficile à qualifier, le lieu où il existe et chemine sera le reflet de cette perdition.
Bonnefoy conclut sur cette appréciation, même si le poète décrit ses craintes, il est aussi celui qui voit le ciel derrière les nuages, la lumière dans la nuit parisienne, ces marques d’espérance ressemblant à la grâce divine.