Né en 1858 dans l’Orne, Remy de Gourmont fait ses études à Caen avant de se fixer à Paris en 1884. Il devient bibliothécaire à la Bibliothèque nationale. Comptant parmi les fondateurs de la revue du Mercure de France (1889) avec Alfred Jarry, il y fait paraître en 1891 un article violement anti-nationaliste, Le joujou patriotique, qui suscite une violente polémique et l’oblige à quitter son poste. Défiguré précocement par un lupus à la face qui le réduit à se tenir à l’écart de la société, il vit cloîtré dans cabinet et se consacre tout entier à ses écrits. Auteur d’une œuvre poétique qui s’inscrit pour une part dans le courant symboliste - dont il sera par ailleurs le plus grand critique -, Remy de Gourmont est également romancier et dramaturge. Il a surtout signé une série d’essais qui ont apporté une contribution majeure à la réflexion dans le domaine de l’esthétique. On lui doit des poèmes, des romans : Sixtine (1890) Un cœur virginal (1907) ; des pièces de théâtre et surtout des études et des essais. Esprit d’une remarquable érudition qui le fait ennemi des systèmes, il est notamment l’auteur de L’esthétique de la langue française (1899), La culture des idées (1900), et Le problème du style (1902). Remy de Gourmont a également laissé une importante correspondance : Lettres à l’amazone (1923). Il meurt à Paris le 17 septembre 1915.
Né en 1858 dans l’Orne, Remy de Gourmont fait ses études à Caen avant de se fixer à Paris en 1884. Il devient bibliothécaire à la Bibliothèque nationale. Comptant parmi les fondateurs de la revue du Mercure de France (1889) avec Alfred Jarry, il y fait paraître en 1891 un article violement anti-nationaliste, Le joujou patriotique, qui suscite une violente polémique et l’oblige à quitter son poste. Défiguré précocement par un lupus à la face qui le réduit à se tenir à l’écart de la société, il vit cloîtré dans cabinet et se consacre tout entier à ses écrits. Auteur d’une œuvre poétique qui s’inscrit pour une part dans le courant symboliste - dont il sera par ailleurs le plus grand critique -, Remy de Gourmont est également romancier et dramaturge. Il a surtout signé une série d’essais qui ont apporté une contribution majeure à la réflexion dans le domaine de l’esthétique. On lui doit des poèmes, des romans : Sixtine (1890) Un cœur virginal (1907) ; des pièces de théâtre et surtout des études et des essais. Esprit d’une remarquable érudition qui le fait ennemi des systèmes, il est notamment l’auteur de L’esthétique de la langue française (1899), La culture des idées (1900), et Le problème du style (1902). Remy de Gourmont a également laissé une importante correspondance : Lettres à l’amazone (1923). Il meurt à Paris le 17 septembre 1915.
En collaboration avec le Cercle des amateurs de Remy de Gourmont