On connaît les analyses de l’écriture publiées par Jérôme Peignot, singulièrement De l’écriture à la typographie (collection « Idées », Gallimard) ou bien encore, en collaboration avec Marcel Cohen, Histoire et art de l’écriture (collection « Bouquins », Robert Laffont), ainsi que Moïse ou La preuve par l’alphabet de l’existence de Yahvé (Jérôme Millon). Le nom de Jérôme Peignot est aussi lié à la Typoésie, un genre tout à la fois poétique et plastique qu’il a inventé (ses Typoèmes, d’abord publiés au Seuil en 2004, viennent d’être repris aux éditions Actes Sud).
En revanche, on connaît moins son œuvre littéraire pourtant saluée par nombre de ses pairs : André Pieyre de Mandiargues, Bernard Noël, Julia Kristéva, Jacques Derrida… Parmi une vingtaine de livres, il faut relever Les Jeux de l’amour et du langage (10/18 réédité), Le Puzzle, Le Gai savoir de la mort (Éditions des Cendres), deux recueils de sonnets (Les Cent sonnets de Ker Borny aux Cendres, et Sonnets chez l’Amandier), auxquels il faut ajouter les sonnets figurant dans de nombreuses livraisons à la revue Conférence. On peut dire que l’on doit à Jérôme Peignot d’avoir redonné vie à « la forme littéraire la plus accomplie de la littérature française » pour reprendre la formule de Raymond Queneau, forme qui, à ses yeux, n’avait aucune raison de disparaître. À citer également les trois romans L’Amour a ses princes (Gallimard), La Tour (Bourgois) et Un Printemps à Pékin (Calmann-Lévy) et le plus récent de ses ouvrages Portraits en miroir (Impressions nouvelles), qui a remporté un vif succès. À propos de ce dernier, Jérôme Garcin parle « d’un livre de souvenirs aussi réverbérant que la galerie des glaces. »
Jérôme Peignot
Poète, « typoète », historien des écritures et homme de lettres
Marc Kopylov
Éditeur
Explorer cette thématique : Les lundis de l'Arsenal
On connaît les analyses de l’écriture publiées par Jérôme Peignot, singulièrement De l’écriture à la typographie (collection « Idées », Gallimard) ou bien encore, en collaboration avec Marcel Cohen, Histoire et art de l’écriture (collection « Bouquins », Robert Laffont), ainsi que Moïse ou La preuve par l’alphabet de l’existence de Yahvé (Jérôme Millon). Le nom de Jérôme Peignot est aussi lié à la Typoésie, un genre tout à la fois poétique et plastique qu’il a inventé (ses Typoèmes, d’abord publiés au Seuil en 2004, viennent d’être repris aux éditions Actes Sud).
En revanche, on connaît moins son œuvre littéraire pourtant saluée par nombre de ses pairs : André Pieyre de Mandiargues, Bernard Noël, Julia Kristéva, Jacques Derrida… Parmi une vingtaine de livres, il faut relever Les Jeux de l’amour et du langage (10/18 réédité), Le Puzzle, Le Gai savoir de la mort (Éditions des Cendres), deux recueils de sonnets (Les Cent sonnets de Ker Borny aux Cendres, et Sonnets chez l’Amandier), auxquels il faut ajouter les sonnets figurant dans de nombreuses livraisons à la revue Conférence. On peut dire que l’on doit à Jérôme Peignot d’avoir redonné vie à « la forme littéraire la plus accomplie de la littérature française » pour reprendre la formule de Raymond Queneau, forme qui, à ses yeux, n’avait aucune raison de disparaître. À citer également les trois romans L’Amour a ses princes (Gallimard), La Tour (Bourgois) et Un Printemps à Pékin (Calmann-Lévy) et le plus récent de ses ouvrages Portraits en miroir (Impressions nouvelles), qui a remporté un vif succès. À propos de ce dernier, Jérôme Garcin parle « d’un livre de souvenirs aussi réverbérant que la galerie des glaces. »