Ces soirées de la Bibliothèque de l’Arsenal consacrées à la poésie vivante sont l’occasion de voir, écouter et goûter autrement les textes de grands poètes de langue française. Chaque soirée conçue comme une rencontre entre le poète et un intervenant, chaleureux connaisseur et passeur de son œuvre, fait partager une expérience vécue de la poésie. Dialogues et lectures par un comédien ou l’auteur lui-même sont parfois ponctués de respirations musicales.
Sophie Loizeau est poète et écrivain. Elle vit à Versailles.
Ses trois premiers livres, écrits entre 1998 et 2004 (Le Corps saisonnier, La Nue-bête, Environs du bouc), sont marqués par la présence de la nature. Une nature qui fraye avec le fantastique et le mythologique, avec le corps désirant. Les livres suivants (La Femme lit, le roman de diane, caudal), écrits entre 2004 et 2013, forment une trilogie autour du mythe de Diane et tentent une féminisation systématique et radicale de la langue. En forçant la langue à réfléchir, à se retourner sur son propre arbitraire, Sophie Loizeau bouleverse les conventions. Grammatisation est le terme par lequel elle désigne tout ce travail de bouleversement.
Parallèlement à cette question de la visibilité du féminin dans la langue et de l’égalité homme / femme, le roman de diane, caudal amorcent une réflexion sur le passage de l’écrit vers l’oral. Le don d’instase, qui selon l’auteure est la faculté quasi chamanique d’entrer en résonnance avec soi et avec la nature, est de tous ses livres.
Lors de cette soirée, Yves Boudier, poète, éditeur, et président de la Maison des écrivains s’entretient avec Sophie Loizeau.
Le Corps saisonnier, éd. Le Dé bleu 2001 (épuisé)
La Nue-bête, 2004, rééd. L’Amandier 2013 ; bourse Poncetton de la SGDL 2004 / prix Georges Perros 2006
Environs du bouc, 2005, rééd. L’Amandier 2012 ; prix Yvan Goll 2005
La Femme lit, éd. Flammarion, 2009
caudal, éd. Flammarion 2013 ; prix François Coppée de l’Académie Française, 2014
Ces soirées de la Bibliothèque de l’Arsenal consacrées à la poésie vivante sont l’occasion de voir, écouter et goûter autrement les textes de grands poètes de langue française. Chaque soirée conçue comme une rencontre entre le poète et un intervenant, chaleureux connaisseur et passeur de son œuvre, fait partager une expérience vécue de la poésie. Dialogues et lectures par un comédien ou l’auteur lui-même sont parfois ponctués de respirations musicales.
Sophie Loizeau est poète et écrivain. Elle vit à Versailles.
Ses trois premiers livres, écrits entre 1998 et 2004 (Le Corps saisonnier, La Nue-bête, Environs du bouc), sont marqués par la présence de la nature. Une nature qui fraye avec le fantastique et le mythologique, avec le corps désirant. Les livres suivants (La Femme lit, le roman de diane, caudal), écrits entre 2004 et 2013, forment une trilogie autour du mythe de Diane et tentent une féminisation systématique et radicale de la langue. En forçant la langue à réfléchir, à se retourner sur son propre arbitraire, Sophie Loizeau bouleverse les conventions. Grammatisation est le terme par lequel elle désigne tout ce travail de bouleversement.
Parallèlement à cette question de la visibilité du féminin dans la langue et de l’égalité homme / femme, le roman de diane, caudal amorcent une réflexion sur le passage de l’écrit vers l’oral. Le don d’instase, qui selon l’auteure est la faculté quasi chamanique d’entrer en résonnance avec soi et avec la nature, est de tous ses livres.
Lors de cette soirée, Yves Boudier, poète, éditeur, et président de la Maison des écrivains s’entretient avec Sophie Loizeau.