Walter Bendix Schönflies Benjamin (1892-1940) est un philosophe, historien de l’art, critique littéraire, critique d’art et traducteur (notamment de Balzac, Baudelaire et Proust) allemand de la première moitié du XXe siècle, rattaché à l’école de Francfort. Fils d’un banquier juif berlinois, il étudie la philosophie à Fribourg puis Berlin. En 1913, son père l’envoie à Paris où il participe au mouvement Libres étudiants. A Berlin, il fréquente Gershom Scholem ou le poète Heinle et rencontre sa future épouse, Dora Sophie Kellner. Etudiant pour un temps à Munich, il rencontre Rainer Maria Rilke. En 1919, il publie sa thèse de doctorat sur le romantisme allemand. Dans les années 20, il vit précairement de traductions (notamment Baudelaire), d’articles ou de critiques pour la presse allemande. A partir de l’année 1927, il fréquente les membres de l’Ecole de Francfort (Adorno, Horkheimer) ainsi que Bertolt Brecht. Divorcé, la montée du nazisme le pousse à voyager, jusqu’à l’exil définitif en 1933. Pendant la guerre, il préfère rester en Europe, tentant sans succès d’émigrer à Londres. En 1940, il se procure un visa d’émigration aux U.S.A. mais l’occupation de la France l’oblige à passer par l’Espagne. La frontière fermée, il se suicide de crainte d’être livré à la Gestapo.
Par Bruno Tackels, philosophe et critique de théâtre, auteur de Walter Benjamin, une vie dans les textes. Essai biographique (Actes Sud, 2009).
Walter Bendix Schönflies Benjamin (1892-1940) est un philosophe, historien de l’art, critique littéraire, critique d’art et traducteur (notamment de Balzac, Baudelaire et Proust) allemand de la première moitié du XXe siècle, rattaché à l’école de Francfort. Fils d’un banquier juif berlinois, il étudie la philosophie à Fribourg puis Berlin. En 1913, son père l’envoie à Paris où il participe au mouvement Libres étudiants. A Berlin, il fréquente Gershom Scholem ou le poète Heinle et rencontre sa future épouse, Dora Sophie Kellner. Etudiant pour un temps à Munich, il rencontre Rainer Maria Rilke. En 1919, il publie sa thèse de doctorat sur le romantisme allemand. Dans les années 20, il vit précairement de traductions (notamment Baudelaire), d’articles ou de critiques pour la presse allemande. A partir de l’année 1927, il fréquente les membres de l’Ecole de Francfort (Adorno, Horkheimer) ainsi que Bertolt Brecht. Divorcé, la montée du nazisme le pousse à voyager, jusqu’à l’exil définitif en 1933. Pendant la guerre, il préfère rester en Europe, tentant sans succès d’émigrer à Londres. En 1940, il se procure un visa d’émigration aux U.S.A. mais l’occupation de la France l’oblige à passer par l’Espagne. La frontière fermée, il se suicide de crainte d’être livré à la Gestapo.
Par Bruno Tackels, philosophe et critique de théâtre, auteur de Walter Benjamin, une vie dans les textes. Essai biographique (Actes Sud, 2009).
En collaboration avec le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ), dans le cadre des manifestations « Walter Benjamin/Archives ».