De 1975 à 1990, Bernard Pivot, qui nous a quittés le 6 mai, a littéralement captivé la France entière par son rendez-vous du vendredi soir à 21h40 précises, Apostrophes, le grand magazine culturel qu’il a lancé et animé.
Puis ce fut Bouillon de culture de 1991 à 2001. En 2004, il est élu à l’académie Goncourt, et il en est le président de 2014 à 2019.
Bernard Pivot a su incarner, comme rarement on a pu le voir depuis, l’audiovisuel public, avec brio, fantaisie et une certaine bonhomie, qui l’ont rendu très populaire. Qui ne se souvient de certaines émissions, notamment celles où il rendait visite à une grande plume, un grand intellectuel, tels Georges Dumézil, Marguerite Yourcenar, Claude Lévi-Strauss…
Son amour des mots, de son « petit » Liré beaujolais, de son terroir, ses dictées populaires (dont certaines se sont tenues à la Bibliothèque nationale), ont enchanté plusieurs générations. À travers ces quelques lignes, la BnF s’associe aux nombreux hommages rendus aujourd’hui au « gratteur de tête », comme il aimait se définir.
