Madeleine Vionnet et Paul Poiret avaient supprimé le corset. André Courrèges et Mary Quant (née le 11 février 1930 à Blackheath et morte le 13 avril 2023 dernier à Farley Green) ont prôné la « mode mini ». Lesley Hornby alias « Twiggy » (brindille), mannequin vedette des années 60, en a été l’ambassadrice « grande taille ». Et bien que « Mademoiselle » Coco Chanel l’ait eu en abomination, le « Kaiser » Karl Lagerfeld lui-même s’est résolu à adopter la mini-jupe.
La barbe doit-elle être au-dessus ou en dessous des couvertures ou du drap ? La jupe doit-elle être au-dessus des genoux ou en dessous ? Que vous soyez le capitaine Archibald Haddock ou Barbara Mary Quant, il n’y a qu’un moyen de se sortir des injonctions contradictoires : s’en libérer !
La mini-jupe, pour ne pas rester sur son « quant-à-soi »
Pour faire court, la modéliste britannique du Swinging London a promu la mini-jupe, la micro-jupe, le short, ouvrant la voie dans les États-Unis des années 80 et 90 aux booty shorts, daisy dukes, hot pants, knockout shorts , minishorts , micro-shorts, short shorts et autres skimpy shorts. Faute de pouvoir traduire à la lettre cette floraison d’anglicismes, résumons-en l’esprit : jambes longues, liberté de mœurs, et émancipation.