Un nouveau cycle de conférences invite historiennes et historiens à exposer leurs méthodes et outils de travail afin d’interroger la façon dont ils écrivent l’histoire, entre faits et interprétation.
Le travail des historiens consiste dans un premier temps à compiler des traces du passé – textes, objets ou témoignages. Les faits établis ou les indices concordants sont ensuite articulés. La reconstruction du passé se nourrit ainsi de la capacité des chercheurs à proposer un récit convaincant pour contextualiser un document, un événement, voire pour redonner vie à toute une époque.
En quoi la reconstruction du passé peut-elle avoir une prétention « explicative » ? De quel type d’explication s’agit-il ? Histoire croisée, apport des sciences expérimentales, histoire contrefactuelle, histoire environnementale : ce nouveau cycle de conférences, proposé par la BnF en partenariat avec l’université Paris 1, présente une diversité de méthodes et disciplines utilisées aujourd’hui pour écrire l’histoire.
Afin de mieux comprendre le travail des chercheurs, chacune des séances interroge la fabrique de l’histoire et invite à réfléchir à la construction du discours historique à une époque où, entre « fausses nouvelles » et rythmes médiatiques effrénés, le « vrai » pose plus que jamais question.
En partenariat avec l’université Paris 1