Un public senior passionné de recherche
Contrairement aux publics des salles de lecture de la BnF, les utilisateurs de Gallica sont relativement âgés (65% ont plus de 50 ans) avec un tiers de retraités. Issus de catégories socio-professionnelles élevées, ils utilisent Gallica dans le cadre de projets de recherche souvent personnels, en « amateurs ». Avec seulement 22% d’étudiants et d’enseignants-chercheurs parmi ses visiteurs, Gallica est ainsi un outil de recherche accessible à un large public. Le site bénéficie d’ailleurs d’une forte notoriété nationale : selon une étude d’image conduite par l’IFOP, 1 français sur 4 identifie Gallica. Enfi n, l’outil se distingue par la surreprésentation des utilisateurs hommes (66%), qui contraste avec l’équilibre femmes-hommes observé pour les salles de lecture.
Une communauté très active
Dans les usages, le Gallicanaute est « omnivore » : il s’intéresse à plusieurs champs d’études (histoire,littérature, art) et se nourrit de plusieurs ressources : l’usage exclusif de Gallica est ainsi rare. Utilisateur très actif, il se rend sur Gallica fréquemment et pour une durée de recherche longue. En effet, 35% des internautes concentrent 76% des visites sur le site. Une fois les documents trouvés, 40% des utilisateurs de Gallica les partagent sur le web à des amis ou collègues. Preuve de l’attachement des utilisateurs à Gallica, le site fait l’objet d’un taux de satisfaction exceptionnel de 95%.
Gallicanautes et lecteurs en salle
Loin de remplacer les ressources physiques de la BnF, les documents numériques de Gallica les complètent. Ainsi, plus d’1 Gallicanaute sur 3 a déjà fréquenté les sites de la BnF, et 40% le font au moins une fois par trimestre. La proximité géographique des Gallicanautes avec les sites de la BnF corrobore ce constat : 72% des usagers habitent en France, et les parisiens sont 4 fois plus représentés parmi les Gallicanautes que le reste de la population française.