Histoire du Catalogue collectif de France (CCFr)
À partir de 2019 : à la découverte du patrimoine des bibliothèques
2021 : CollEx-Persée rejoint le Répertoire de fonds du CCFr
Le GIS CollEx-Persée choisit le Répertoire de fonds du CCFr pour y décrire les collections labellisées « Collection d’excellence ». Celles-ci y trouvent ainsi une audience nationale et internationale, tout en enrichissant le Répertoire de fonds.
2020 : un accompagnement renforcé pour les utilisateurs du CCFr
L’offre évolue avec un accompagnement technique pour les chantiers de rétroconversion, une extension des formations et la fourniture d’outils sur mesure tels les widgets. Divers supports en ligne accompagnent les utilisateurs : pages de présentations, guides, mémentos et vidéos.
Janvier 2020 : le CCFr se recentre sur le patrimoine des bibliothèques
Et surtout, le CCFr se recentre autour des catalogues patrimoniaux, spécialisés ou destinés aux chercheurs afin d’améliorer la pertinence et la fiabilité des résultats.
Janvier 2019 : la naissance de TapIR
TapIR, pour Traitement automatisé pour la production d’instruments de recherche, est mis en service. Il permet aux bibliothèques de mettre à jour elles-mêmes le Catalogue général des manuscrits (CGM) depuis une interface entièrement en ligne. Plusieurs campagnes de mise à jour sont alors lancées.
De 2011 à 2018 : une offre de services enrichie
Novembre 2018 : une enquête sur les usages du CCFr
Une enquête sur les usages du CCFr est lancée auprès des utilisateurs du CCFr, pour mieux connaître ceux-ci, leurs besoins et leurs attentes. Plusieurs évolutions seront mises en service suite à cette étude.
Septembre 2018 : l’arrêt définitif du Prêt inter-bibliothèques (PIB)
L’arrêt de la gestion du PIB par le CCFr fait suite à une baisse importante des demandes de prêt et à des difficultés techniques en augmentation.
Janvier 2018 : le passage sous Licence Ouverte
Les données des bases gérées par le CCFr (Base patrimoine, Catalogue général des manuscrits, Palme et Répertoire) passent sous Licence Ouverte. Elles sont donc désormais librement réutilisables sous réserve d’en mentionner la source.
Juin 2016 : une refonte ergonomique et graphique du CCFr
Une nouvelle version ergonomique et graphique est mise en service. Celle-ci permet une consultation sur différents supports (responsive design) et offre de nouvelles possibilités d’appropriation via un compte utilisateur.
Juin 2015 : une nouvelle version du CCFr
Une refonte logicielle permet la mise en place de nouvelles fonctionnalités : navigation à facettes, recherche par n° RCR, auto complétion lors de la saisie.
Février 2013 : le Répertoire devient un outil collaboratif
Les bibliothèques peuvent facilement modifier elles-mêmes leur notice et peuvent y adjoindre des illustrations.
Février 2013 : Calames est interrogé par le CCFr
Les données du Catalogue en ligne des Archives et des Manuscrits de l’Enseignement supérieur (Calames) sont désormais interrogées à côté de celles du Catalogue général des manuscrits et de BnF archives et manuscrits. Le CCFr permet donc d’interroger conjointement les trois catalogues nationaux de manuscrits.
Octobre 2012 : diversification des formations
Les formations gratuites proposées aux partenaires du CCFr sont enrichies et organisées à la BnF et en région.
Janvier 2011 : naissance de la Lettre d’information du CCFr
Le 1er numéro de la lettre est diffusé, permettant de tenir les utilisateurs du CCFr au courant des nouveautés.
De 2002 à 2011 : l’essor
Juin 2010 : le CCFr accueille BnF archives et manuscrits
Les données du catalogue de manuscrits de la BnF sont récupérées par le CCFr et sont dès lors interrogeables aux côtés du CGM et de Palme.
2009-2011 : informatisation des notices du projet Patrimoine musical en région
Les volumes de la collection Patrimoine musical en région sont rétroconvertis. Les notices ainsi créées sont ensuite versées dans la Base patrimoine tandis qu’une interface de recherche spécialisée, intitulée sources musicales, est mise en service.
Juillet 2009 : le RNBCD devient le RNBFD
Le nouveau Répertoire national des bibliothèques et fonds documentaires changera encore de nom plusieurs fois : Répertoire national puis, en 2020, Répertoire des bibliothèques et Répertoire des fonds.
2007 : une nouvelle version du CCFr est mise en ligne
Celle-ci permet de sélectionner les catalogues interrogés et de mettre en valeur la Base patrimoine, nouveau nom de la Base BMR, mise en ligne en janvier 2000.
2006-2008 : création du Catalogue général des manuscrits (CGM) et du Répertoire national des manuscrits littéraires français du 20e siècle (Palme)
Ces deux catalogues sont créés par rétroconversion de catalogues existants, c’est-à-dire par transformation de catalogues imprimés en catalogues informatisés, au format EAD.
- Fabien PLAZANNET, « Le catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : la conversion rétrospective », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2003, n° 5, p. 74-78
- Florent PALLUAULT, « Le catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : informatisation et avenir », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2009, n° 1, p. 68-72
Novembre 2002 : ouverture du Prêt inter-bibliothèques (PIB)
Le CCFr offre aux bibliothèques la possibilité de gérer les prêts enregistrés dans le cadre du PIB, depuis la demande jusqu’au retour du document. Ce service sera arrêté en septembre 2018 face à la baisse des demandes et à l’augmentation des difficultés techniques.
De 1997 à 2001 : les débuts
Janvier 2001 : mise en service de la recherche fédérée multi-catalogues
Les catalogues de la BnF et du Sudoc rejoignent la Base BMR, donnant naissance à la recherche multi-catalogue qui fait l’une des spécificités du CCFr et qui était l’un des objectifs principaux du projet.
Janvier 2000 : mise en ligne de la Base BMR
À son lancement, la Base BMR, pour Bibliothèques municipales rétroconverties, compte 2,1 millions de notices issues de 57 établissements. BMR changera de nom en 2007 pour devenir la Base patrimoine.
1998 : naissance du RNBCD
Le Répertoire national des bibliothèques et centres de documentation changera par la suite plusieurs fois de nom.
Juillet 1997 : lancement de la réalisation du Catalogue collectif de France
Dès 1989, le principe est acté. Il est confirmé en octobre 1990 par une lettre du Président de la République à l’Établissement public de la Bibliothèque de France qui se voit confier la maîtrise d’ouvrage du projet.