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Italo Calvino (1923 - 2023)
2023 marque le centenaire de la naissance d’Italo Calvino.
Né à Cuba en 1923, Italo Calvino reste associé à la Ligurie et à la ville de Sanremo, où il vécut après le retour de sa famille en Italie en 1925. Il grandit dans un environnement scientifique, entre un père agronome et une mère professeur de botanique. Lui-même entreprit des études d’agronomie, mais les abandonna rapidement pour rejoindre la faculté de Lettres, plus en accord avec sa vocation.
Né à Cuba en 1923, Italo Calvino reste associé à la Ligurie et à la ville de Sanremo, où il vécut après le retour de sa famille en Italie en 1925. Il grandit dans un environnement scientifique, entre un père agronome et une mère professeur de botanique. Lui-même entreprit des études d’agronomie, mais les abandonna rapidement pour rejoindre la faculté de Lettres, plus en accord avec sa vocation.
Les années de formation
Sa jeunesse fut marquée par les bouleversements de la guerre, la fin du fascisme et les débuts de la République italienne. Il participa activement à la Résistance et adhéra au Parti communiste italien en 1944-1945, jusqu’en 1956, lorsque l’intervention de l’URSS en Hongrie l’en éloigna.
Dès après la guerre, il se voua à la littérature. Il collabora avec Elio Vittorini pour ses revues Il Politecnico et Il Menabò di letteratura. Il se lia aussi avec Cesare Pavese, et travailla pour la maison d’édition Einaudi, dont il devint une figure incontournable jusqu’aux années 1980.
Recherches littéraires
Il publia son premier roman, Il sentiero dei nidi di ragno, en 1947 : il y contait les aventures de Pin, un jeune garçon engagé dans la Résistance. Son œuvre s’inscrivit d’abord résolument dans le sillage néoréaliste, si caractéristique du paysage culturel italien de l’après-guerre. Il s’en éloigna plus tard, mais accorda toujours une grande attention à la société, voire à la politique, de son temps, comme en témoignent La speculazione edilizia, La nuvola di smog ou La giornata d’uno scruttatore.
Sa recherche littéraire, notamment influencée par l’Arioste, son auteur de prédilection, l’amena aussi vers le genre de la fable, qui imprègne ses romans, en particulier ceux de la trilogie I nostri antenati (Il visconte dimezzato ; Il barone rampante ; Il cavaliere inesistante). Il s’aventura jusqu’au fantastique dans plusieurs nouvelles, surtout dans celles des Cosmicomiche.
Il s’essaya du reste tout au long de sa vie d’écrivain à diverses expérimentations littéraires, reflétant sa réflexion sur le roman et sur la littérature : des livres aussi divers et inclassables que Le città invisibili, Il castello dei destini incrociati, Se una notte d’inverno un viaggiatore, jalonnent cette exploration.
À Paris, avec l’OULIPO
La période de sa résidence à Paris, entre 1967 et 1980, fut particulièrement stimulante à cet égard. Il trouva parmi les membres de l’Oulipo, en particulier chez Raymond Queneau, un esprit d’expérimentation ludique proche du sien.
Ses liens avec la France expliquent sans doute en partie pourquoi il reste l’un des écrivains italiens du XXe siècle les mieux connus dans notre pays, aussi bien à travers ses livres les plus attachants, comme Le baron perché, que les plus exigeants, comme Si par une nuit d’hiver un voyageur.
Ses liens avec la France expliquent sans doute en partie pourquoi il reste l’un des écrivains italiens du XXe siècle les mieux connus dans notre pays, aussi bien à travers ses livres les plus attachants, comme Le baron perché, que les plus exigeants, comme Si par une nuit d’hiver un voyageur.
Cette sélection bibliographique regroupe des ouvrages disponibles en salle G de la Bibliothèque tous publics, en Bibliothèque de recherche (niveau Rez-de-jardin) en salle U et en magasin, ainsi que des documents accessibles en ligne.
