Le Discours astronomique de Jacques Bassantin est le plus important ouvrage d’astronomie publié en France au XVIe s. Écossais d’origine, Bassantin vint à Paris étudier l’astronomie et c’est en français qu’il rédigea son traité, édité à Lyon en 1557. L’édition, ornée de nombreuses gravures et volvelles permettant de suivre les mouvements stellaires, fut dédié à Catherine de Médicis, férue de science et qui nourrissait une véritable passion pour l’astronomie. L’exemplaire reproduit est l’exemplaire de dédicace, imprimé sur grand papier et entièrement colorié. Il fut probablement offert par l’auteur à la reine en avril 1558 à l’occasion du mariage du dauphin, futur François II, avec Marie Stuart. La reliure est remarquable, ne serait-ce que par la taille, qui en fait l’une des plus grandes de l’époque. Son décor est entièrement exécuté au moyen de filets courbes argentés qui tracent, en réserve sur un fond finement pointillé d’argent, de larges entrelacs courbes et des rinceaux noirs rehaussés d’argent et de blanc, distribués autour du cartouche central et des quatre compartiments des angles qu’ils dessinent. Le chiffre central est entouré d’une banderole portant inscrite en grec la devise de la reine.
Explorer cette thématique : Les reliures de la Réserve des livres rares
Le Discours astronomique de Jacques Bassantin est le plus important ouvrage d’astronomie publié en France au XVIe s. Écossais d’origine, Bassantin vint à Paris étudier l’astronomie et c’est en français qu’il rédigea son traité, édité à Lyon en 1557. L’édition, ornée de nombreuses gravures et volvelles permettant de suivre les mouvements stellaires, fut dédié à Catherine de Médicis, férue de science et qui nourrissait une véritable passion pour l’astronomie. L’exemplaire reproduit est l’exemplaire de dédicace, imprimé sur grand papier et entièrement colorié. Il fut probablement offert par l’auteur à la reine en avril 1558 à l’occasion du mariage du dauphin, futur François II, avec Marie Stuart. La reliure est remarquable, ne serait-ce que par la taille, qui en fait l’une des plus grandes de l’époque. Son décor est entièrement exécuté au moyen de filets courbes argentés qui tracent, en réserve sur un fond finement pointillé d’argent, de larges entrelacs courbes et des rinceaux noirs rehaussés d’argent et de blanc, distribués autour du cartouche central et des quatre compartiments des angles qu’ils dessinent. Le chiffre central est entouré d’une banderole portant inscrite en grec la devise de la reine.