Marine Macq
Enseignante conférencière en concept art – Directrice et commissaire de la galerie d’art vidéoludique Pixel Life Stories.
Enseignante conférencière en concept art – Directrice et commissaire de la galerie d’art vidéoludique Pixel Life Stories.
Art Director
Background Supervisor
Cette conférence revient sur l’histoire du studio Lizardcube et le travail de direction artistique. Comment remettre au goût du jour des jeux créés au Japon il y a plus de 25 ans ? Quelles sont les contraintes ou les libertés à prendre quand le public et la technique ont autant évolué entre deux épisodes d’une même série ?
Pour en parler, Benjamin Fiquet (Art Director) est accompagné de Julian Nguyen-You (Background Supervisor). La séance sera ponctuée d’une démonstration de digital painting (peinture numérique effectuée directement sur tablette graphique). L’entretien sera mené par Marine Macq, directrice et commissaire de la galerie d’art vidéoludique Pixel Life Stories.
Wonder Boy : Dragon’s Trap et Streets of Rage 4 sont deux franchises Sega qui ont connu un très grand succès dans les années 1980-1990, par leurs grandes qualités en termes de gameplay, graphisme, musique (notamment pour Streets of Rage 4 ). Streets of Rage 4 a souvent été cité comme étant l’un des meilleurs jeux vidéo développés pour ces générations de consoles.
Les deux titres ont d’abord été développés pour les salles d’arcade, avant d’être adaptés sur les consoles de salon : notamment la première console de Sega (la Master System) puis la Mega Drive.
Wonder Boy a donné lieu à une dizaine de suites / remakes, publiés au fil du temps sur près d’une vingtaine de machines différentes. Streets of Rage 4 a lui connu trois épisodes entre 1991 et 1994, avant le 4e opus sorti en 2020. Les deux licences ont été régulièrement republiées, seules ou dans des compilations et jouissent d’une grande popularité auprès des communautés de joueurs et joueuses. Elles ont aussi connu beaucoup de produits dérivés, dont des adaptations en bande dessinée ou en nouvelles.
Le jeu vidéo à la BnF
De la console Odyssey à la PlayStation ou à la Super Nintendo, des cartouches aux logiciels en passant par les disques optiques, la BnF conserve les jeux vidéos diffusés en France et leurs supports : détentrice de la première collection publique de jeux vidéo en France, elle est devenue un acteur majeur de la conservation du patrimoine vidéoludique.
Objet culturel inventif et populaire, le jeu vidéo a fait son entrée dans les collections de la Bibliothèque nationale de France il y a plus de 25 ans. En 1992, sur le modèle du dépôt légal des imprimés, les éditeurs de jeux vidéo ont l’obligation d’y déposer les jeux vidéo distribués en France. Grâce à ce dispositif, la Bibliothèque conserve aujourd’hui plus de 17 000 titres de jeux vidéo, français comme étrangers.
Chaque année, la collection s’enrichit d’environ un millier de jeux entrés par dépôt légal, dons ou acquisitions. Le plus ancien date de 1973 et a été édité pour la première console de salon, la Magnavox Odyssey, acquise par la BnF. La collection du département de l’Audiovisuel de la BnF, en perpétuelle évolution, rassemble tous les types de supports : cartouches, cassettes logicielles, disquettes et disques optiques, éditions simples ou collectors ainsi qu’un ensemble de consoles anciennes.
Les jeux vidéo collectés au titre du dépôt légal sont accessibles aux chercheurs et aux professionnels en salle P de la bibliothèque de recherche tandis qu’une sélection de jeux contemporains, sur PC, tablettes, consoles et en réalité virtuelle, est proposée en salle A de la bibliothèque tous publics.