Pionniers du jeu vidéo I Rencontre avec les créateurs du studio Silmarils
6 avr. 2021 Durée : 1 h 54 min
Le département Son, vidéo, multimédia de la BnF propose un cycle de conférences qui explore l’évolution de la production vidéoludique en France. Au programme de cette séance, l’aventure de la société Silmarils (1987-2003), à l’origine de nombreux titres novateurs qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo en France – Targhan, Transarctica, Deus, Asghan ou encore la série Ishar.
Louis-Marie Rocques, co-créateur de Silmarils, a notamment développé le jeu L’Aigle d’or, qui a gagné le Tilt d’or en 1984. Ses jeux sont alors distribués par Loriciel, avant la fondation de Silmarils en 1987. Le studio Silmarils enchaîne ensuite les succès dans les années 1990 et s’agrandit, avec une succursale à Nancy. Une trentaine de titres sont développés en 16 ans (beaucoup sont conservés dans les collections patrimoniales de la BnF). On y trouve notamment des jeux d’aventure et des jeux de rôle, comme Targhan et Le fétiche maya en 1989, Colorado, Starblade, ou encore la célèbre série Ishar. Les univers alternatifs sont également à l’honneur dans des jeux originaux et parfois expérimentaux (Robinson’s Requiem, Deus, Transarctica, Storm Master).
Séance animée par Alice Dionnet, doctorante en littérature comparée à l’université d’Orléans.
Le jeu vidéo à la BnF
De la console Odyssey à la PlayStation ou à la Super Nintendo, des cartouches aux logiciels en passant par les disques optiques, la BnF conserve les jeux vidéos diffusés en France et leurs supports : détentrice de la première collection publique de jeux vidéo en France, elle est devenue un acteur majeur de la conservation du patrimoine vidéoludique.
Objet culturel inventif et populaire, le jeu vidéo a fait son entrée dans les collections de la Bibliothèque nationale de France il y a plus de 25 ans. En 1992, sur le modèle du dépôt légal des imprimés, les éditeurs de jeux vidéo ont l’obligation d’y déposer les jeux vidéo distribués en France. Grâce à ce dispositif, la Bibliothèque conserve aujourd’hui plus de 17 000 titres de jeux vidéo, français comme étrangers.
Chaque année, la collection s’enrichit d’environ un millier de jeux entrés par dépôt légal, dons ou acquisitions. Le plus ancien date de 1973 et a été édité pour la première console de salon, la Magnavox Odyssey, acquise par la BnF. La collection du département de l’Audiovisuel de la BnF, en perpétuelle évolution, rassemble tous les types de supports : cartouches, cassettes logicielles, disquettes et disques optiques, éditions simples ou collectors ainsi qu’un ensemble de consoles anciennes.
Les jeux vidéo collectés au titre du dépôt légal sont accessibles aux chercheurs et aux professionnels en salle P de la bibliothèque de recherche tandis qu’une sélection de jeux contemporains, sur PC, tablettes, consoles et en réalité virtuelle, est proposée en salle A de la bibliothèque tous publics.
Le département Son, vidéo, multimédia de la BnF propose un cycle de conférences qui explore l’évolution de la production vidéoludique en France. Au programme de cette séance, l’aventure de la société Silmarils (1987-2003), à l’origine de nombreux titres novateurs qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo en France – Targhan, Transarctica, Deus, Asghan ou encore la série Ishar.
Louis-Marie Rocques, co-créateur de Silmarils, a notamment développé le jeu L’Aigle d’or, qui a gagné le Tilt d’or en 1984. Ses jeux sont alors distribués par Loriciel, avant la fondation de Silmarils en 1987. Le studio Silmarils enchaîne ensuite les succès dans les années 1990 et s’agrandit, avec une succursale à Nancy. Une trentaine de titres sont développés en 16 ans (beaucoup sont conservés dans les collections patrimoniales de la BnF). On y trouve notamment des jeux d’aventure et des jeux de rôle, comme Targhan et Le fétiche maya en 1989, Colorado, Starblade, ou encore la célèbre série Ishar. Les univers alternatifs sont également à l’honneur dans des jeux originaux et parfois expérimentaux (Robinson’s Requiem, Deus, Transarctica, Storm Master).
Séance animée par Alice Dionnet, doctorante en littérature comparée à l’université d’Orléans.
Le jeu vidéo à la BnF
De la console Odyssey à la PlayStation ou à la Super Nintendo, des cartouches aux logiciels en passant par les disques optiques, la BnF conserve les jeux vidéos diffusés en France et leurs supports : détentrice de la première collection publique de jeux vidéo en France, elle est devenue un acteur majeur de la conservation du patrimoine vidéoludique.
Objet culturel inventif et populaire, le jeu vidéo a fait son entrée dans les collections de la Bibliothèque nationale de France il y a plus de 25 ans. En 1992, sur le modèle du dépôt légal des imprimés, les éditeurs de jeux vidéo ont l’obligation d’y déposer les jeux vidéo distribués en France. Grâce à ce dispositif, la Bibliothèque conserve aujourd’hui plus de 17 000 titres de jeux vidéo, français comme étrangers.
Chaque année, la collection s’enrichit d’environ un millier de jeux entrés par dépôt légal, dons ou acquisitions. Le plus ancien date de 1973 et a été édité pour la première console de salon, la Magnavox Odyssey, acquise par la BnF. La collection du département de l’Audiovisuel de la BnF, en perpétuelle évolution, rassemble tous les types de supports : cartouches, cassettes logicielles, disquettes et disques optiques, éditions simples ou collectors ainsi qu’un ensemble de consoles anciennes.
Les jeux vidéo collectés au titre du dépôt légal sont accessibles aux chercheurs et aux professionnels en salle P de la bibliothèque de recherche tandis qu’une sélection de jeux contemporains, sur PC, tablettes, consoles et en réalité virtuelle, est proposée en salle A de la bibliothèque tous publics.