Les Ateliers du livre - Journée d’étude, D’hier à demain, bibliothèques & publics empêchés - Ouverture
22 nov. 2018 Durée : 32 m 30
D’hier à demain, bibliothèques & publics empêchés
Quel accès au livre et à la lecture pour les publics en situation de handicap ou hospitalisés ?
Que faut-il entendre par « publics empêchés », cette expression souvent reprise aujourd’hui lors de journées d’études professionnelles comme dans les circulaires officielles, et dont les contours peuvent parfois paraître flous ? Si la nature de cet « empêchement » a pu varier selon le contexte historique et politique dans lequel on l’emploie, celui-ci renvoie toujours à un accès difficile et le plus souvent impossible aux bibliothèques et à la lecture, principal vecteur de l’accès à la culture et au savoir. À l’Époque moderne, l’empêchement a pu être social en raison du faible taux d’alphabétisation de la population et de l’offre très réduite en matière de bibliothèques. En temps de guerre, l’empêchement d’accéder aux livres est souvent politique ou les conditions matérielles (bombardements, incendies…) ne permettent pas aux lecteurs de gagner les bibliothèques. Aujourd’hui, on définit l’empêchement à partir de caractéristiques individuelles, comme une impossibilité physique de se déplacer en bibliothèque (personnes hospitalisées, placées sous main de justice…) ou d’accéder à la lecture de caractères imprimés du fait d’un handicap, physique ou cognitif. C’est l’empêchement lié à un handicap ou à une maladie qui sera au centre de l’après-midi d’étude qu’organise la Bibliothèque nationale de France le 22 novembre prochain, en partenariat avec l’École nationale des chartes et l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. Il s’agira d’étudier, dans une approche historique et contemporaine inédite, la relation établie au fil du temps entre bibliothèques et publics empêchés de lire. Des représentants de nombreuses institutions, associations et bien sûr bibliothèques interviendront aux côtés de chercheurs, juristes ou historiens de la culture, au cours d’une après-midi qui s’annonce riche et permettra de faire dialoguer passé et présent autour de cette question.
Quel accès au livre et à la lecture pour les publics en situation de handicap ou hospitalisés ?
Que faut-il entendre par « publics empêchés », cette expression souvent reprise aujourd’hui lors de journées d’études professionnelles comme dans les circulaires officielles, et dont les contours peuvent parfois paraître flous ? Si la nature de cet « empêchement » a pu varier selon le contexte historique et politique dans lequel on l’emploie, celui-ci renvoie toujours à un accès difficile et le plus souvent impossible aux bibliothèques et à la lecture, principal vecteur de l’accès à la culture et au savoir. À l’Époque moderne, l’empêchement a pu être social en raison du faible taux d’alphabétisation de la population et de l’offre très réduite en matière de bibliothèques. En temps de guerre, l’empêchement d’accéder aux livres est souvent politique ou les conditions matérielles (bombardements, incendies…) ne permettent pas aux lecteurs de gagner les bibliothèques. Aujourd’hui, on définit l’empêchement à partir de caractéristiques individuelles, comme une impossibilité physique de se déplacer en bibliothèque (personnes hospitalisées, placées sous main de justice…) ou d’accéder à la lecture de caractères imprimés du fait d’un handicap, physique ou cognitif. C’est l’empêchement lié à un handicap ou à une maladie qui sera au centre de l’après-midi d’étude qu’organise la Bibliothèque nationale de France le 22 novembre prochain, en partenariat avec l’École nationale des chartes et l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. Il s’agira d’étudier, dans une approche historique et contemporaine inédite, la relation établie au fil du temps entre bibliothèques et publics empêchés de lire. Des représentants de nombreuses institutions, associations et bien sûr bibliothèques interviendront aux côtés de chercheurs, juristes ou historiens de la culture, au cours d’une après-midi qui s’annonce riche et permettra de faire dialoguer passé et présent autour de cette question.