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Métiers du livre /
Les conférences Léopold Delisle
Formes et rôle de l’entour des livres érudits à la Renaissance (1/2)
Formes et rôle de l’entour des livres érudits à la RenaissanceBnF
Dans le cadre des conférences Léopold Delisle, Ann Blair, professeure d’histoire à Harvard University, consacre un ouvrage et deux exposés aux dédicaces, préfaces, colophons, index que l’on peut trouver dans les livres érudits de la Renaissance.
Le livre érudit est le site d’une grande expansion et expérimentation de paratextes dans le premier siècle de l’imprimerie. Plusieurs types de paratextes sont présents parmi les textes anciens et médiévaux (dédicaces, préfaces, colophons, index, par exemple), mais l’imprimerie crée de nouvelles pressions que les paratextes aident à gérer : ils servent à attirer les lecteurs et faciliter la vente du livre, mais aussi à contrôler sa réception et protéger ou développer la réputation de ses producteurs. Cette dernière tâche devient plus pressante étant donnée la nouvelle extension de la diffusion du livre dans le temps et l’espace. Les voix présentes dans les paratextes sont multiples et parfois mal identifiées, sciemment ou non. Pendant le premier siècle de l’imprimerie on trouve un foisonnement de paratextes avant la consolidation de normes génériques.
L’analyse d’Ann Blair porte sur plusieurs genres de livres érudits, dont les éditions humanistes incunables, les livres d’Érasme imprimés à Bâle entre 1513 et 1536 et ceux de Conrad Gessner – actif surtout à Zurich entre 1541 et 1565.
Ann Blair est une historienne américaine spécialiste de l’histoire du livre et de l’histoire culturelle et intellectuelle de l’Europe moderne (XVIe-XVIIe siècle). Elle s’intéresse particulièrement aux méthodes de travail des humanistes de la Renaissance et étudie leurs pratiques de lecture et de prise de notes, de gestion de l’information et de composition de gros livres, et les rôles de leurs assistants et copistes. Elle a rédigé plusieurs articles en français, sur Jean Bodin, Conrad Gessner, et le thème de l’encombrement en bibliothèque. Son livre sur les ouvrages de référence pré-modernes (Too Much To Know, Yale University Press, 2010) est paru en français aux Éditions du Seuil en 2019.
Avec le soutien de monsieur Henri Schiller, mécène fondateur des conférences Léopold Delisle.
Dans le cadre des conférences Léopold Delisle, Ann Blair, professeure d’histoire à Harvard University, consacre un ouvrage et deux exposés aux dédicaces, préfaces, colophons, index que l’on peut trouver dans les livres érudits de la Renaissance.
Le livre érudit est le site d’une grande expansion et expérimentation de paratextes dans le premier siècle de l’imprimerie. Plusieurs types de paratextes sont présents parmi les textes anciens et médiévaux (dédicaces, préfaces, colophons, index, par exemple), mais l’imprimerie crée de nouvelles pressions que les paratextes aident à gérer : ils servent à attirer les lecteurs et faciliter la vente du livre, mais aussi à contrôler sa réception et protéger ou développer la réputation de ses producteurs. Cette dernière tâche devient plus pressante étant donnée la nouvelle extension de la diffusion du livre dans le temps et l’espace. Les voix présentes dans les paratextes sont multiples et parfois mal identifiées, sciemment ou non. Pendant le premier siècle de l’imprimerie on trouve un foisonnement de paratextes avant la consolidation de normes génériques.
L’analyse d’Ann Blair porte sur plusieurs genres de livres érudits, dont les éditions humanistes incunables, les livres d’Érasme imprimés à Bâle entre 1513 et 1536 et ceux de Conrad Gessner – actif surtout à Zurich entre 1541 et 1565.
Ann Blair est une historienne américaine spécialiste de l’histoire du livre et de l’histoire culturelle et intellectuelle de l’Europe moderne (XVIe-XVIIe siècle). Elle s’intéresse particulièrement aux méthodes de travail des humanistes de la Renaissance et étudie leurs pratiques de lecture et de prise de notes, de gestion de l’information et de composition de gros livres, et les rôles de leurs assistants et copistes. Elle a rédigé plusieurs articles en français, sur Jean Bodin, Conrad Gessner, et le thème de l’encombrement en bibliothèque. Son livre sur les ouvrages de référence pré-modernes (Too Much To Know, Yale University Press, 2010) est paru en français aux Éditions du Seuil en 2019.
Avec le soutien de monsieur Henri Schiller, mécène fondateur des conférences Léopold Delisle.