Habiter le nucléaire

En lien avec l’exposition La France sous leurs yeux. 200 regards de photographes sur les années 2020, la BnF propose un cycle de dialogues entre des photographes lauréats de la grande commande et des chercheurs. Au cours de cette séance, Ed Alcock, auteur d’un reportage photo sur les « zones à risque», revient sur les enjeux de ces territoires et le quotidien de leurs habitants.

Dans un contexte de relance de l’énergie nucléaire, Ed Alcock a documenté le quotidien des habitants des « zones à risque », ces territoires situés dans un rayon de 5 kilomètres autour des dix-huit centrales françaises. Il a cherché à comprendre s’ils appréhendent le danger qu’ils encourent ou si le discours rassurant du secteur et la richesse des communes où ils vivent les confortent dans leur choix de vie.

Avec Edward Alcock, lauréat de la GCP dont le projet a porté sur le quotidien des habitants des « zones à risque » ; Sandra Reinflet, lauréate de la GCP, a interrogé les mécanismes d’acceptation du projet d’enfouissement de résidus nucléaires au fond des paysages de la Meuse ; Cesare Mattina, dont les domaines d’étude portent sur la sociologie de l’urbain et en particulier sur le gouvernement des territoires industriels à risques ; Teva Meyer, spécialiste de l’énergie nucléaire dont les recherches portent notamment sur les enjeux stratégiques du marché des réacteurs ainsi que sur la gestion du démantèlement et de la reconversion des sites nucléaires.

Animé par Denis Cheissoux, producteur de l’émission « CO2 mon amour » sur France Inter.

Avec le soutien de Alexandre Tzonis et de Liane Lefaivre