Le 8 juin 1781, l’Opéra de Paris, situé dans une aile du Palais-Royal, brûle un soir de représentation d’Orphée et Eurydice de Gluck. La salle est évacuée dans le calme, mais le feu, qui a pris dans les cintres, se propageant rapidement au toit du bâtiment, embrase le ciel parisien et offre un spectacle saisissant. Tandis que les pompiers luttent contre le brasier, de l’autre côté de la place, posté dans l’une des baies du palais du Louvre, Hubert Robert observe l’incendie et envisage une première étude. Il se rend le lendemain matin devant les ruines encore fumantes de l’Opéra qui lui inspirent le sujet d’une seconde étude. La Bibliothèque-musée de l’Opéra conserve deux esquisses, peintes sur bois, jalons intermédiaires avant la réalisation finale des deux pendants, réalisés en grand format sur toile, dont l’un est aujourd’hui conservé au Louvre, et l’autre dans une collection particulière.
Boris Courrège
Conservateur, Bibliothèque-musée de l'Opéra
Guillaume Faroult
Conservateur en chef, département des peintures, musée du Louvre
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Le 8 juin 1781, l’Opéra de Paris, situé dans une aile du Palais-Royal, brûle un soir de représentation d’Orphée et Eurydice de Gluck. La salle est évacuée dans le calme, mais le feu, qui a pris dans les cintres, se propageant rapidement au toit du bâtiment, embrase le ciel parisien et offre un spectacle saisissant. Tandis que les pompiers luttent contre le brasier, de l’autre côté de la place, posté dans l’une des baies du palais du Louvre, Hubert Robert observe l’incendie et envisage une première étude. Il se rend le lendemain matin devant les ruines encore fumantes de l’Opéra qui lui inspirent le sujet d’une seconde étude. La Bibliothèque-musée de l’Opéra conserve deux esquisses, peintes sur bois, jalons intermédiaires avant la réalisation finale des deux pendants, réalisés en grand format sur toile, dont l’un est aujourd’hui conservé au Louvre, et l’autre dans une collection particulière.