Les ponts, les avions, et les bicyclettes ont été construits bien avant qu’une théorie scientifique soit à même d’expliquer leur fonctionnement. L’ordinateur fait figure d’exception, étant en effet une des rares technologies dont la théorie a précédé la réalisation.
En 1936, Alan Turing écrit le texte fondateur de l’informatique, qui est le sujet de cette conférence. Il faudra attendre une dizaine d’années avant que le premier ordinateur ne voie le jour.
Formé aux mathématiques et à la physique à l’université de Cambridge, Turing se distingue rapidement par l’originalité et l’éclectisme de sa pensée. On lui doit des contributions scientifiques majeures dans des disciplinées aussi variées que la théorie des nombres, la logique, la biologie, la cryptographie, les statistiques, et l’intelligence artificielle.
Alan Turing aura connu une vie courte et mouvementée, refusant de se plier aux normes rigides d’une société dont l’intolérance le conduira au suicide à l’âge de 41 ans. De son œuvre scientifique, l’histoire retiendra deux grands chapitres. D’une part, la conception de l’ordinateur moderne, une découverte à l’origine de la plus grande révolution technologique que le monde ait connu depuis le XIXe siecle ; d’autre part, le déchiffrement du code secret nazi. A cet égard, Churchill n’hésitera pas à designer Turing comme l’individu ayant contribué le plus à la victoire alliée pendant la deuxième guerre mondiale.
Bernard Chazelle (Dipl. Mines-Paris, PhD Yale) est, depuis 1986, professeur à l’université de Princeton, où il occupe la chaire Eugene Higgins d’Informatique. Ancien directeur du Centre NSF de « Computational Intractability », sa recherche porte sur les algorithmes et la complexité. Un des pionniers de la géométrie algorithmique, Bernard Chazelle a longtemps travaillé sur la conception et l’analyse des algorithmes et des structures de données en géométrie et en optimisation combinatoire.
Les ponts, les avions, et les bicyclettes ont été construits bien avant qu’une théorie scientifique soit à même d’expliquer leur fonctionnement. L’ordinateur fait figure d’exception, étant en effet une des rares technologies dont la théorie a précédé la réalisation.
En 1936, Alan Turing écrit le texte fondateur de l’informatique, qui est le sujet de cette conférence. Il faudra attendre une dizaine d’années avant que le premier ordinateur ne voie le jour.
Formé aux mathématiques et à la physique à l’université de Cambridge, Turing se distingue rapidement par l’originalité et l’éclectisme de sa pensée. On lui doit des contributions scientifiques majeures dans des disciplinées aussi variées que la théorie des nombres, la logique, la biologie, la cryptographie, les statistiques, et l’intelligence artificielle.
Alan Turing aura connu une vie courte et mouvementée, refusant de se plier aux normes rigides d’une société dont l’intolérance le conduira au suicide à l’âge de 41 ans. De son œuvre scientifique, l’histoire retiendra deux grands chapitres. D’une part, la conception de l’ordinateur moderne, une découverte à l’origine de la plus grande révolution technologique que le monde ait connu depuis le XIXe siecle ; d’autre part, le déchiffrement du code secret nazi. A cet égard, Churchill n’hésitera pas à designer Turing comme l’individu ayant contribué le plus à la victoire alliée pendant la deuxième guerre mondiale.
Bernard Chazelle (Dipl. Mines-Paris, PhD Yale) est, depuis 1986, professeur à l’université de Princeton, où il occupe la chaire Eugene Higgins d’Informatique. Ancien directeur du Centre NSF de « Computational Intractability », sa recherche porte sur les algorithmes et la complexité. Un des pionniers de la géométrie algorithmique, Bernard Chazelle a longtemps travaillé sur la conception et l’analyse des algorithmes et des structures de données en géométrie et en optimisation combinatoire.
En partenariat avec la Société Mathématique de France.