Une nouvelle saison du cycle de conférences philosophiques explore les multiples facettes du soin, ses fondements éthiques, et les défis qu’il pose dans nos sociétés individualistes. Cette première séance aborde la notion du soin à l’épreuve des tabous.
Demandes de contraceptions définitives par des personnes âgées de moins de 25 ans, assistance médicale à la procréation pour des abstinents, assistance sexuelle pour une personne porteuse de handicap, etc. : le soin est de plus en plus confronté à des désirs hors normes, qui semblent bousculer à la fois ses fins traditionnelles (lutter contre les maladies, maintenir la santé, apaiser les souffrances) et la morale commune.
Dans nos sociétés prônant la liberté individuelle, les tabous, le plus souvent liés à la sexualité, continuent de provoquer la honte et l’aversion. Serait-il possible que de telles interdictions puissent être légitimement transgressées, voire valorisées ? Certains tabous ne constitueraient-ils finalement que des préjugés ?
Une nouvelle saison du cycle de conférences philosophiques explore les multiples facettes du soin, ses fondements éthiques, et les défis qu’il pose dans nos sociétés individualistes. Cette première séance aborde la notion du soin à l’épreuve des tabous.
Demandes de contraceptions définitives par des personnes âgées de moins de 25 ans, assistance médicale à la procréation pour des abstinents, assistance sexuelle pour une personne porteuse de handicap, etc. : le soin est de plus en plus confronté à des désirs hors normes, qui semblent bousculer à la fois ses fins traditionnelles (lutter contre les maladies, maintenir la santé, apaiser les souffrances) et la morale commune.
Dans nos sociétés prônant la liberté individuelle, les tabous, le plus souvent liés à la sexualité, continuent de provoquer la honte et l’aversion. Serait-il possible que de telles interdictions puissent être légitimement transgressées, voire valorisées ? Certains tabous ne constitueraient-ils finalement que des préjugés ?