20 fév. 2019
- Révoltes !
L'insurrection de la Grande Kabylie en 1871
Imprimé
L’insurrection de la Grande Kabylie en 1871 : par le Colonel Joseph Robin (1837-1918), Henri Charles-Lavauzelle éditeur, 1901, BnF département Philosophie, histoire, sciences de l’homme
20 fév. 2019
- Souvenirs de Kabylie : siège du Bordj d’El-Milia par Georges Gasc. Marseille : impr. de Olive, 1871, Gallica
- La Kabylie conquise par l’armée française sous le règne de Napoléon III, en 1857 Paris : Impr. de Morris, DL 1857, Gallica
- Carte spéciale de la Kabylie comprenant le territoire soumis à la France par S.E. le Mal. Cte. Randon […]. Paris : Depôt de la Guerre, 1858
- Sept mois d’expédition dans la Kabilie orientale et dans le Hodna par Hte V*** (31 décembre 1871.) Angoulême : Impr. de Maignant, (1873.), Gallica
- Village kabyle album de 26 phot. anthropologiques de Kabyles présenté à l’exposition universelle de 1889 à Paris, Gallica
Saint-Domingue en 1791, Algérie dans les années 1830… Le pouvoir français avait déjà été confronté à des révoltes des populations dans les territoires éloignés de la métropole. Mais avec l’expansion de l’empire colonial, ces révoltes se multiplient.
En 1871, c’est au tour de la grande Kabylie de se soulever. Avec l’affaiblissement de la France suite à la chute de Napoléon III, les populations se soulèvent sous l’autorité du Cheikh El Mokrani, pour participer à ce qu’elles appelleront « la guerre du Français ».
Les combats vont durer de mars 1871 à janvier 1872. Ils s’achèvent avec la capture du frère du Cheikh. Après l’insurrection, de nombreuses terres seront confisquées aux révoltés, au profit des colons européens, au premier rang desquels les réfugiés d’Alsace-Lorraine.
De nombreux chefs de la rébellion sont déportés, venant renforcer le nombre des Algériens de Nouvelle-Calédonie.
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