20 fév. 2019
À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
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Dernière des grandes insurrections parisiennes du long XIXe siècle, la Commune de Paris sera aussi la seule à durer suffisamment pour proposer une tentative de gestion directement par le peuple. Ses membres l’annoncent clairement dans leur programme du 19 mars 1871 : « La Révolution communale, commencée par l’initiative populaire du 18 mars, inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique. C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie ses malheurs et ses désastres. »
Réprimée dans le sang lors de la Semaine Sanglante (21-28 mai 1871), la Commune de Paris n’aura abouti à aucune avancée concrète. Elle reste néanmoins, pour une partie de la gauche française, le symbole d’une utopie, le rêve d’une société de fraternité et d’égalité. Plus concrètement, elle figure parmi les grandes sources d’inspiration de la Révolution russe de 1917 et Lénine s’y réfère à de très nombreuses reprises : « La cause de la Commune est celle de la révolution sociale, celle de l’émancipation politique et économique totale des travailleurs, celle du prolétariat mondial. Et en ce sens, elle est immortelle. » (Lénine, article dans le Rabotchaïa Gazeta, avril 1911)
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