Lire au féminin : de l’assignation à l’émancipation – 1re partie
30 mar. 2021 Durée : 1 h 40 min
Il est fréquent de trouver sur le marché de l’édition des collections ou des livres stéréotypés et destinés de préférence à un public féminin ou à un public masculin. Certaines productions éditoriales sont même structurées par des catégories exclusives, comme le montre l’univers du manga divisé notamment entre les shojos manga, « bandes dessinées pour filles », et les shonens manga, « bandes dessinées pour garçons ».
Au-delà des genres littéraires et de leur public supposé, c’est la question même du droit de lire qui s’est historiquement posée pour les femmes. Car la lecture au féminin a longtemps été un privilège même dans les classes élevées de la société, en dehors de figures féminines fortes telles que Louise de Savoie, Marguerite de Navarre, Catherine de Médicis ou Diane de Poitiers qui ont su se distinguer par leurs lectures et pu devenir de véritables femmes de savoir, de pouvoir et d’influence.
Cet atelier du livre se fait l’écho d’une série de travaux, récents ou en cours, qui, dans une perspective à la fois historique, littéraire ou sociologique, permettront d’éclairer la notion de lecture au féminin.
Quelles sont les caractéristiques des « lectures de femmes » ? Les livres participent-ils à une assignation de genre, masculin ou féminin ? Ou, comme on préférerait le croire, sont-ils des outils au service de la pensée et d’une possibilité d’émancipation ?
Quel est l’impact des pratiques de lecture sur les trajectoires sociales des femmes ? Voici quelques-unes des questions abordées au cours de ce nouvel atelier qui réunira des sociologues, des historiens et des bibliothécaires.
Il est fréquent de trouver sur le marché de l’édition des collections ou des livres stéréotypés et destinés de préférence à un public féminin ou à un public masculin. Certaines productions éditoriales sont même structurées par des catégories exclusives, comme le montre l’univers du manga divisé notamment entre les shojos manga, « bandes dessinées pour filles », et les shonens manga, « bandes dessinées pour garçons ».
Au-delà des genres littéraires et de leur public supposé, c’est la question même du droit de lire qui s’est historiquement posée pour les femmes. Car la lecture au féminin a longtemps été un privilège même dans les classes élevées de la société, en dehors de figures féminines fortes telles que Louise de Savoie, Marguerite de Navarre, Catherine de Médicis ou Diane de Poitiers qui ont su se distinguer par leurs lectures et pu devenir de véritables femmes de savoir, de pouvoir et d’influence.
Cet atelier du livre se fait l’écho d’une série de travaux, récents ou en cours, qui, dans une perspective à la fois historique, littéraire ou sociologique, permettront d’éclairer la notion de lecture au féminin.
Quelles sont les caractéristiques des « lectures de femmes » ? Les livres participent-ils à une assignation de genre, masculin ou féminin ? Ou, comme on préférerait le croire, sont-ils des outils au service de la pensée et d’une possibilité d’émancipation ?
Quel est l’impact des pratiques de lecture sur les trajectoires sociales des femmes ? Voici quelques-unes des questions abordées au cours de ce nouvel atelier qui réunira des sociologues, des historiens et des bibliothécaires.
En partenariat avec l’université Paris-Nanterre