Nouvelles sonorités du Oud – Présentation des corpus sonores de la BnF
6 avr. 2024 Durée : 29 min
Avec un cycle de rencontres consacré aux nouvelles écritures, la BnF met en lumière l’actualité de la création audiovisuelle et multimédia. Cette séance présente les enjeux à la fois techniques, esthétiques et sociaux de l’amplification du oud, avec en clôture un récital d’oud électrifié.
Dès les années 1990, on assiste à l’apparition de générations de joueurs de oud arabes évoluant principalement en Europe en étroite collaboration avec des musiciens issus des milieux du jazz et des scènes de musiques du monde. Depuis, le oud a connu des transformations qui visent à l’adapter aux situations de mise en spectacle sonorisé, situations pour lesquelles il se révèle peu adapté. L’amplification de cet instrument étant devenue nécessaire dans ces nouveaux contextes de spectacles sonorisés, la majorité des joueurs de oud tentent aujourd’hui de retrouver un son « naturel ». D’autres cherchent des voies alternatives en s’affranchissant de l’idéal d’un son naturel par la transformation intentionnelle et l’électrification.
Dans les deux cas de figure, la recherche d’un son « naturel » et l’électrification impliquent une chaîne de coopération comprenant, en plus des musiciens, luthiers, ingénieurs du son et innovations techniques disponibles sur le marché.
Cette après-midi d’étude permettra de présenter les enjeux à la fois techniques, esthétiques et sociaux de l’amplification du oud. Pourquoi est-elle particulièrement difficile ? Quelles sont les stratégies que certains joueurs de oud adoptent pour amplifier leurs instruments tout en ayant le son le plus « naturel » possible ? Quels sont les moyens de s’affranchir d’un tel son « naturel » et que peuvent offrir ces nouvelles sonorités aux joueurs de oud ?
En partenariat avec le centre Georg Simmel (CNRS/EHESS), le programme quinquennal de recherche MedMus - Méditerranée(s) Musicale(s) (EFR, EFA, IFAO, IDEAS), le Conservatoire Edgar-Varèse (Ville de Gennevilliers)
Fabrice Menneteau
Chef du service Son du département Son, vidéo, multimédia, BnF
Avec un cycle de rencontres consacré aux nouvelles écritures, la BnF met en lumière l’actualité de la création audiovisuelle et multimédia. Cette séance présente les enjeux à la fois techniques, esthétiques et sociaux de l’amplification du oud, avec en clôture un récital d’oud électrifié.
Dès les années 1990, on assiste à l’apparition de générations de joueurs de oud arabes évoluant principalement en Europe en étroite collaboration avec des musiciens issus des milieux du jazz et des scènes de musiques du monde. Depuis, le oud a connu des transformations qui visent à l’adapter aux situations de mise en spectacle sonorisé, situations pour lesquelles il se révèle peu adapté. L’amplification de cet instrument étant devenue nécessaire dans ces nouveaux contextes de spectacles sonorisés, la majorité des joueurs de oud tentent aujourd’hui de retrouver un son « naturel ». D’autres cherchent des voies alternatives en s’affranchissant de l’idéal d’un son naturel par la transformation intentionnelle et l’électrification.
Dans les deux cas de figure, la recherche d’un son « naturel » et l’électrification impliquent une chaîne de coopération comprenant, en plus des musiciens, luthiers, ingénieurs du son et innovations techniques disponibles sur le marché.
Cette après-midi d’étude permettra de présenter les enjeux à la fois techniques, esthétiques et sociaux de l’amplification du oud. Pourquoi est-elle particulièrement difficile ? Quelles sont les stratégies que certains joueurs de oud adoptent pour amplifier leurs instruments tout en ayant le son le plus « naturel » possible ? Quels sont les moyens de s’affranchir d’un tel son « naturel » et que peuvent offrir ces nouvelles sonorités aux joueurs de oud ?
En partenariat avec le centre Georg Simmel (CNRS/EHESS), le programme quinquennal de recherche MedMus - Méditerranée(s) Musicale(s) (EFR, EFA, IFAO, IDEAS), le Conservatoire Edgar-Varèse (Ville de Gennevilliers)