Cette journée d’étude se penche sur la façon dont témoins, historiens et artistes se sont emparés de la Commune de Paris pour nommer et raconter l’événement.
Dès 1871, il semble difficile de nommer la Commune et ses acteurs. Les communards déplorent l’anonymat des combattants, ces « las-de-vivre » chantés par Jean-Baptiste Clément et ces « milliers de héros inconnus » célébrés par Louise Michel. Les uns comme les autres racontent la Commune selon leur point de vue : ils créent des mots pour l’occasion – « communeux », « pétroleuse » –, figent par la photographie les lieux dévastés, réinventent parfois les faits en distordant souvent mémoire et histoire. L’événement constitue un tabou socio-politique durable. Comment s’en emparer, le nommer, le raconter, lorsque l’on est témoin, historien(ne), artiste, curieux(se), d’hier à aujourd’hui ?
Cette journée d’étude se penche sur la façon dont témoins, historiens et artistes se sont emparés de la Commune de Paris pour nommer et raconter l’événement.
Dès 1871, il semble difficile de nommer la Commune et ses acteurs. Les communards déplorent l’anonymat des combattants, ces « las-de-vivre » chantés par Jean-Baptiste Clément et ces « milliers de héros inconnus » célébrés par Louise Michel. Les uns comme les autres racontent la Commune selon leur point de vue : ils créent des mots pour l’occasion – « communeux », « pétroleuse » –, figent par la photographie les lieux dévastés, réinventent parfois les faits en distordant souvent mémoire et histoire. L’événement constitue un tabou socio-politique durable. Comment s’en emparer, le nommer, le raconter, lorsque l’on est témoin, historien(ne), artiste, curieux(se), d’hier à aujourd’hui ?