Rencontre avec Hélène Cixous autour du Double Oubli de l’Orang-Outang
28 Mai. 2011 Durée : 1 h 13 min
Le sujet de la rencontre est un livre, mais un livre sur un autre livre – à la fois le plus ancien et le plus jeune d’Hélène Cixous…
Car le dernier texte de l’écrivain, Double oubli de l’Orang-Outang (2010), nous raconte ses retrouvailles inattendues avec le manuscrit de son premier ouvrage publié, Prénom de Dieu (1967). C’est donc une histoire de revenance, dont le personnage principal est un Carton d’archives, rempli de l’inquiétant trésor d’un Récit venu du passé ; une histoire que traversent tour à tour les fantômes d’Emily Brontë, d’Edgar Poe, de Baudelaire, de Kafka, mais aussi de Proust, de Saint-Simon et de quelques autres.
Le retour du manuscrit oublié, qui aura inauguré une œuvre-vie – plus de quarante ans d’écriture ininterrompue à travers près de quatre-vingts livres (fictions, essais, théâtre) – contraint ainsi l’auteur à se confronter avec l’étrangère qui signa de son nom, et qu’elle « fut ». Comme une sorte de Bildungsroman en abyme, qui revient à, et sur, sa propre dé/construction, en faisant fi de la causalité tout autant que de la chronologie.
Lecture par Daniel Mesguich
Organisé avec le Collège international de Philosophie.
Le sujet de la rencontre est un livre, mais un livre sur un autre livre – à la fois le plus ancien et le plus jeune d’Hélène Cixous…
Car le dernier texte de l’écrivain, Double oubli de l’Orang-Outang (2010), nous raconte ses retrouvailles inattendues avec le manuscrit de son premier ouvrage publié, Prénom de Dieu (1967). C’est donc une histoire de revenance, dont le personnage principal est un Carton d’archives, rempli de l’inquiétant trésor d’un Récit venu du passé ; une histoire que traversent tour à tour les fantômes d’Emily Brontë, d’Edgar Poe, de Baudelaire, de Kafka, mais aussi de Proust, de Saint-Simon et de quelques autres.
Le retour du manuscrit oublié, qui aura inauguré une œuvre-vie – plus de quarante ans d’écriture ininterrompue à travers près de quatre-vingts livres (fictions, essais, théâtre) – contraint ainsi l’auteur à se confronter avec l’étrangère qui signa de son nom, et qu’elle « fut ». Comme une sorte de Bildungsroman en abyme, qui revient à, et sur, sa propre dé/construction, en faisant fi de la causalité tout autant que de la chronologie.
Lecture par Daniel Mesguich
Organisé avec le Collège international de Philosophie.