Les collections de la BnF documentent la variété des formes sous lesquelles les films ont pu être vus et revus à travers le temps : versions originales et doublées, sous-titres, montages alternatifs, restaurations, avec, comme bonus d’accompagnement, des documentaires sur leur réalisation. Ainsi Nosferatu le vampire de Murnau (1922) est disponible à la BnF dans plus de trente éditions vidéo différentes et presque autant de versions !
La majorité des films de long métrage français sortis depuis la fin des années 1970 ont été édités en vidéo et sont donc consultables dans la bibliothèque de recherche. Les collections de films documentaires sont également très riches.
Au total, ce sont plus de 120 000 courts et longs métrages de toutes les époques qui sont accessibles aux chercheurs en salle P (Bibliothèque de recherche). Les boîtiers, coffrets, livrets ou objets accompagnant ces supports sont aussi consultables sur simple demande.
Une collection de 8 000 films est également accessible en salle A (Bibliothèque tous publics).
La BnF acquiert chaque année pour la bibliothèque de recherche de nombreux titres dans les catalogues vidéo des cinémathèques et auprès d’éditeurs étrangers spécialisés dans les films de patrimoine. Plusieurs éditeurs sont suivis de manière régulière.
Des éditions sont également acquises auprès de cinémathèques du monde entier de manière ponctuelle comme ce coffret conçu par le Taiwan Film Institute en 2015 pour célébrer le 60e anniversaire du cinéma en taïwanais ou une édition consacrée au Manaki Brothers par la Cinémathèque de Macédoine.
Les éditeurs de films ethnographiques et anthropologiques sont aussi bien représentés (lien vers le texte du bloc/pavé 3, si possible au niveau du paragraphe « Films ethnographiques et anthropologiques »).
Les collections vidéo de la Bibliothèque s’enrichissent régulièrement de dons et de dépôts qui documentent plus particulièrement l’histoire du cinéma.
Beaucoup de réalisatrices et réalisateurs ont confié leurs œuvres et leurs archives audiovisuelles à la BnF par dépôt légal ou par don, comme Maria Koleva, Abraham Ségal ou Michelle Porte.
La BnF reçoit aussi des dons d’autres institutions ou de festivals. Ainsi, le service Vidéo accueille progressivement la collection vidéo du festival de cinéma de Douarnenez. En 2019, les collections nationales se sont enrichies de plus de 700 éditions vidéo de films latino-américains rassemblées par Paulo Antonio Paranaguá, historien du cinéma, spécialiste de ces cinématographies.
La Bibliothèque nationale de France conserve également la partie vidéo du fonds Mémoire du cinéma français, soit des dizaines d’entretiens réalisés à partir de 1979 par l’association « L’image et la mémoire » avec des cinéastes, des scénaristes, des musiciens, des producteurs, des comédiens ou des techniciens. Enfin, les collections abritent deux fonds d’importance pour l’histoire du cinéma scientifique : les archives papier du Docteur Jean Comandon et celles de l’Institut de Cinématographique scientifique (ICS).
La Bibliothèque nationale de France conserve plusieurs collections remarquables toutes consultables dans la Bibliothèque de Recherche.
Entre 1980 et 2012, cette entreprise culturelle à but non lucratif favorise et distribue en France et dans le monde un catalogue de films documentaires et de fictions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Lors de sa liquidation, elle fait don à la BnF de ses masters vidéo qui viennent compléter les nombreux titres acquis ou déjà reçus par dépôt légal.
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La Cinémathèque Afrique a été créée en 1961 par le ministère de la Coopération pour promouvoir et diffuser le cinéma africain dans le monde. Aujourd’hui intégrée au département Cinéma de l’Institut français, elle poursuit cette mission. Depuis 2012, sa collection est déposée à la BnF afin d’être accessible plus facilement aux étudiants et aux chercheurs.
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Créé en 1988, le fonds Image de la Francophonie soutient le développement, la production ou la postproduction de films et séries (fiction, animation, documentaire) dans les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie dont les revenus sont faibles ou intermédiaires.
